Dictionnaire de théologie catholique/PRIÈRE .VIII. Valeurs et efficacité de la prière

Dictionnaire de théologie catholique
Letouzey et Ané (Tome 13.1 : PRÉEXISTENCE — PUY (ARCHANGE DU)p. 124-129).

VIII. VALEUBS il l 1 i l « i i i Dl IV il I

Saint Thomas rcconnall i la pri< re quatre t ipi i es de valeurs, dont deux seulement lui conviennent en tant que prière, IIa-IIæ, q i kxxiii, a. 12 el 13 dans l’art. 12, il signale sa valeur d’oeuvre sallsfactolre et, dans l’art. 13, les trois nui us valeurs Les effets de la

prière sont au nombre de trois. Ie premier est coin

inun a tous les actes qu’Informe la charité : « est h mérite. Le second appartient en propre à la pi c’est l’obtention ou Impétration Ie trolsll n celui qu’elle produit dans l’âme par sa présence même c’est une certaine réfection spirituelle.

,, . CI saint Thomas,

In IV Sent., dlst.. q. IV, a 7. qu.

2 : Il il.

q i xxxiii. a. 7. ad 2 ; a. 15 ; Suarez, i Le. xxii.

. Il en va de la prière comme de tout autre acte ertucux : elle tient sa valeur méritoire de la charité dont elle est issue, celle et ayant en effet pour objet propre le bien éternel dont la jouissance est l’objet de nos mérites, l >r, la pi 1ère procède de la charité par Tinter médiaire de la religion, dont elle est un acte : c’est à la religion, en effet, de présenter la prière a Dieu, tandis

que la Charité nous fait désirer ce dont elle demande

l’accomplissement II » II", a. 15 Le même raisonnement se rencontrait déjà dans les Sentences, avec cette différence que saint Thomas n’j affirmait pas que la

prière procédait toujours et comme essentiellement de la charité, mais seulement aliquando ; d’où il concluait, non pas que la prière est un acte méritoire, mais seulement qu’elle le peut être. Il est une autre condition nécessaire pour que la prière, comme tout autn vertueux, soit méritoire : c’esl qu’elle soit faite en état de grâce, a 1°>. ad 1° : maison pourrait dire que cette 235

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PRIÈRE. EFFICACITÉ

condition est renfermée dans la première, parce qu’on ne peut avoir la charité qu’avec la grâce sanctifiante. On voil par là que saint Thomas ne parle que du mérite de condigno.

l’ourlant, si le mérite a pour objet principal la béatitude et si, par conséquent, ce que nous méritons par la prière qui procède de la charité, c’est un accroissement de béatitude, on peut cependant par la prière, comme d’ailleurs par les autres bonnes œuvres qu’on accomplit, « mériter » autre chose que la béatitude, mériter par exemple que Dieu nous accorde tout ce que nous lui demandons dans la prière, à condition du moins que cela soit utile à la béatitude et concerne le salut. Ici encore, puisque saint Thomas assimile la prière aux autres bonnes œuvres, c’est-à-dire sans doute à celles que nous accomplissons en état de grâce, il n’est encore question que du mérite de condigno.

Suarcz, op. cit., n. I, estime que l’état de grâce n’est pas nécessaire pour que notre prière, pnsitis ponendis, puisse nous « mériter », mais cette fois dp congruo, que Dieu nous accorde ce que nous lui demandons : meritum de congruo sufjicere probabile est ut ratione illius Deus petitionem compleal. Et il ramène au mérite de congruo la « causalité dispositive » que l’on attribue à la prière et qui peut exister même en ceux qui n’ont pas encore recouvré l’état de grâce. Cf. supra, col. 222, la mention que nous avons faite de cette « causalité dispositive » attribuée à la prière.

Il VALEUR SATISFACTOIRE DE LA PRIÈRE

Cf. saint Thomas. In I V" » Sent, dist. XV, q. iv. a. 7 ; II » II- 1’. q. lxxxiii, a. 12 ; Suarez, I. I, c. xxii, n. 7-8.

La question de savoir si la prière possède une valeur satisfactoire intéresse particulièrement les théologiens qui traitent du sacrement de pénitence : ils se demandent si la prière est une de ces œuvres pénibles que l’on peut imposer comme « pénitence », pour l’accomplissement du troisième acte du pénitent, la satisfaction. La réponse affirmative paraît à Suarez certa de fuie, à cause d’un canon du concile de Trente qui range la prière parmi les œuvres pieuses et pénibles par lesquelles on peut donner à Dieu satisfaction pour le péché. Sess. xiv, can. 13, Denz.-Bannw., n. 923. Saint Thomas démontre que la prière possède pleinement les caractères d’une vraie satisfaction pénitentielle. » La satisfaction, en effet, dit-il, a pour but de réparer (récompensai ionern) l’injure faite à Dieu par le péché passé, et de nous préserver, en nous guérissant, d’une faute nouvelle (nous dirions maintenant qu’elle doit être en même temps vindicative et médicinale, cf. Denz.-Bannw., n. 905). Or, la prière possède ces deux propriétés : tout péché, en effet, a son principe et sa racine dans l’orgueil ; dès lors, soumettre humblement son esprit à Dieu dans la prière, c’est tout à la fois réparer l’offense que nous avons faite à Dieu par notre orgueil passé et couper court à une faute nouvelle en en retranchant la racine. La prière possède donc bien les qualités nécessaires à l’œuvre satisfactoire. A vrai dire, il n’était pas indispensable de prendre ce détour pour démontrer que la prière possède une valeur satisfactoire : il suffisait de prouver que la prière est une œuvre pénible ; c’est ce que saint Thomas établit dans l’ad l u ". aussi bien pour la prière mentale que pour la prière vocale. Celle-ci » nécessite’un travail, un effort extérieur, et donc comporte une certaine peine » ; celle-là, « en dépit de la joie qu’elle procure, n’est pas non plus exemple de peine : élever son espril est chose affligeante pour la chair, et celle affliction retentit sur l’âme qui lui est unie » ; cf. Meit nessicr, op. cit., p. 275.

/// VA LEUR ISIPÉTRA TOIRE PL’LA PRIÈRE. — 1° Dis tinctiondel’impétrationet <lu mérite. Cf. saint Thomas, III l. q. lxxxiii, a. 15 ; In I Y" ".s’enL, dist. XV, q. iv, a. 7, qu. 3 ; Suarez, I. I, c. xxiii. n. 1-2 : c. xxvii. n. I.

Entre le mérite et l’impétration. ou mieux entn procurer une chose en la méritant et l’obtenir par le seul fail qu’on la demande convenablement, » il y -a cette différence, dit saint Thomas, lu /V u " Sent., toc. cit., que le mérite comporte un rapport de justice- ; c’est la justice, en effet, qui demande que le mérite soit rétribué par la récompense : tandis que l’impétration comporte un rapport « le boulé et de libéralité d part du donateur ; en sorte que le mérite possède par lui-même ce qu’il faut pour parvenir à la recompi tandis que la prière, abstraction faite de sa valeur méritoire, ne possède pas par elle-même de valeur impétratoire : cette valeur fin vient d’une libre disposition ou de la libéralité de celui qui l’exauce, et idei meritum ex seipso habit unde perueniatur ad præmium, sed oratio impetrarc volentis non Iiabet ex seipsa unde impetret, sed ex proposito net liberulitale dantis » ; c’est-à-dire que, si Dieu exauce nos prières, cela tient a et qu’il a décidé, décrété librement qu’il les exaucerait, ou bien à ce que sa libéralité est telle que toute prière bien faite est immanquablement exaucée. On pourra donc prouver de deux manières que la prière possède une valeur impétratoire : à priori, étant donnée la libéralité divine, et c’est ce que fait saint Thomas dans le (’.ont. uent., t. III, c. xc.v ; ou à posteriori, en recherchant dans l’Écriture sainte si Dieu nous a fait connaître son intention, sa détermination d’exaucer les prières qui lui seraient adressées ; en d’autres termes, s’il s’est engagé à, s’il nous a promis d’exaucer nos prières ; on pourra d’ailleurs découvrir cette intention dans le seul fait que Dieu nous aura engagés à prier, selon la remarque de saint Augustin : non nos hortaretur ut peteremus, nisi dare vellet ; cf. II a -II-<% toc. cit.

2° La prière possède une valeur impétratoire, elle est immanquablement exaucée, lorsqu’elle est faite dans certaines conditions. — Cette thèse est déclarée de foi par Yermeersch, op. cit., p. 14 : fide certa est in/allibilis efjicacia orationis quæ debitis stipata fuerit condicionibus, tant les textes de l’Kcriture sont clairs à ce sujet. Il cite le Petite et dabitur vobis, Matth., vii, 7 ; le Omnia quæcumque petieritis in oratione credentes, accipietis. Matth., xxi, 22 ; le texte de I Joa., v, 15 : scimus quia audit nos quicquid petierimus, scimus quoniam habemus petiliones quas postulamus ab eo, ibid., p. 19. Le Catéchisme romain, part. IV, c. ii, n. 3, s’exprime ainsi à ce sujet : « Il n’esl pas douteux que Dieu ne reçoive notre prière et qu’il ne l’exauce dans sa bonté : l’Écriture en fournit la preuve en une foule d’endroits qu’il est facile à tout le monde de consulter… » ; puis il en appelle à l’expérience : Les exemples de ceux qui ont obtenu de Dieu ce qu’ils lui demandaient par la prière sont trop nombreux et trop connus pour qu’il soit nécessaire de les rapporter. > Cela pose un problème, et même deux : l’expérience peut-elle être appelée en preuve ou en confirmatur de la thèse qui statue que toute prière bien faite est infailliblement exaucée î peut-elle même nous garantir que Dieu exauce quelquefois notre prière ?

Non, notre croyance à l’exaucement infaillible de la prière bien faite ne repose pas sur l’expérience, mais sur la révélation. La preuve en est que l’expérience paraît démentir la thèse et qu’il faut expliquer les échecs apparents de bien des prières : le Catéchismi romain en fail lui-même la remarque : « Il arrive quel quefois que nous n’obtenons pas de Dieu ce que nous lui demandons ; mais alors Dieu veut encore notre bien : ou il nous accorde quelque chose de plus grand et de plus précieux que ce que nous demandions, ou l’objet de notre prière n’était ni nécessaire ni utile, ou peut-être encore il nous serait devenu funeste et pernicieux si Dieu nous l’avait accordé, i Ibid.. n. I. Kn d’autres termes, nous croyons que notre prière est exaucée. même si nous n’obtenons pas ce que nous demandons 237

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même si, par conséquent, elle paraît ne pas l’être : une telle croyance ne repose pas évidemment sur l’expérience. Mais alors, quand ce que nous avons demandé IIOUS échoit, SOmmes-nOUS sûrs que c’esl à noire prière que nous le devons, sommes-nous sûrs que, si nous ne l’avions pas demandé, cela ne serait pas arrivé quand même ? En un mot : l’expérience démontre-t-elle qu’il y a un rapport de causalité entre notre prière et la pro duction de tel événement ? Oui, sans doute, s’il s’agil d’un événement tout à fait miraculeux : la résurrection de Lazare, la multiplication du blé dans les greniersdu curé d’Ars, etc. Mais si la réalisation de l’objet de notre prière n’exige pas une intervention particulière de Dieu, si nous demandons, par exemple, la réussite d’un examen, d’une entreprise quelconque, d’un* bataille ou d’une guerre, la pluie ou le beau tempi cf. Suarez, I. I, c. xxi, n 1 « , nous ne pouvons pas savoir si notre prière a contribué, et dans quelle mesure, à la réalisai ion de nos désirs. Cf. Chansou, l i sources et l’efficacité de la prière, Paris, 1927 p, 2

3° À quelles conditions la prière est elle infailliblement exaucée ? - 1. L’enseignement de faint fin ii, us, cf. In /V » " Sent., dlst. XV, q. iv, a, 7. qu. 3 ; Cont gent.. I. iii, < xevi ; M il’, q. i xxxiii, a. 15, Bd a. 7, ad 2°’". « La prière, lisons-nous dans les Sentences, n’a pas toujours une valeur impél rai oii c Infaillible, parce qu’il peut y avoir quelque chose qui s’oppose a ce que la providence de Dieu accorde ce qu’on lui demai L’obstacle à l’efficacité de la prière pi ul se trouver i i parte oranlis, s’il ne prie pas convenablement si oratio iirm inordinate emittat ; c’est pour écarter cel obstacle que l’on requiert de la prière qu’elle soil faite / ie : par quoi l’on entend qu’elle doil être un acte de religion, de latrie. L’obstacle peut se rencontre] du côti de la chose demandée, parce qu’il peut arriver qu’elle ne soit pas utile au demandeur ; el c’esl pourquoi l’on dit que la prière, pour être Infailliblement exaucée, doit avoir

rapport au salut, el sic ilicitur quod sil ad snliih m

L’obstacle peut se trouver ex parle efus pro quo petitur ; el cel obstacle peut existersoii dans l’instanl même où se Lui la prière, soil dans le temps qui s’écoule entre la prière et l’obtention de ce que l’on a demande. Dans

le premier cas, l’obstacle ne peut se rciicontn r quand

mu prie pour soi avec piété, mais seulement quand on

plie pour autrui, el c’est pourquoi l’une (les conditions (le l’efficacité de la prière, c’est qu’elle soit faite ; dans le second cas. l’obslæle est écarté par la qua 1 1 ièiue condition exigée pour que la prière soil efficace, à savoir qu’elle soi ! taite persévérantes C’esl la glose sur l.uc, xi, 5, qui a fourni a s. ont Thomas « es quatre conditions de l’efficacité de la prière. I es mêmes condl lions sont exigées dans la II » II 1, a 15, ad : -"" : et ideo ponuntur quatuor condiliones, quibus c ncurrentibus semper aliquis impelrat </ » < « / petit ni scilicet pro se pelât, « necessaria ad salutem », /"< et perseveranter. Remarquons le tout de suite : si ces quatre condl lions sont nécessaires pour que la prière obtienne Infailliblement ce qu’elle demande, il ne s’ensuil pas que toute prière a laquelle il manquera l’une de ces conditions sera infailliblement Inefficace : sed quia his posilis semper oratio efflcaciam habet impetrandi. In M"" Seul., loc. cit., ad l"". Remarquons aussi que

la prière lient clic exaucée sans que nous recevions

Immédiatement ce que nous avons demandé ; nous le recevrons quand le niouient opportun sera venu : indu bitanter accipit qw <l petit, sedquando débet accipen >i

esl des demandes, dit saint Augustin, que Dieu ne refuse pas, mais qu’il (libère d’exaucer pour le faire au moment favorable. Il’IL loc. cil.

Le pie de la première condition renferme, dil saint Thomas, In / »  » Sent., ad <">'"". toutes les conditions qui sont requises ex parte oranlisinquantum est orans,

c’est-à-dire toutes les qualités qui sont essentielles a la prière : la foi et la confiance, l’humilité, la ferveur de la dévotion. C’esl ce que répond saint Thomas a qui ferait remarquer qu’il y a plus de quatre conditions nécessaires a l’efficacité de la prière Tout a l’heure, ce mot pie ne désignait que medus lalriee, quæ alio ru mine / ielus dicitur, secundum quam oratio medifîcari <lel>ci : on voit qui la compréhension de ce terme est assez imprécise. D’après le <.’nt. gent., loc. cil., il faudrait J faire rentrer tout ce par quoi la créai ure raisonnable Dco appropinquat : a savoir conlemplationem, et dent, un aflectionem, et bumilem ni /imam intentionem : et

encore l’amour de Dieu, qui fait qu’on accomplit si loi. parce qu’il est écrit : qui décimal aurem -nain ne audial

legem, (ratio ejus erit exsecrabilis, I rov., nxmh.’.' : el

Cel amour de Dieu, (die Un oiniiilia. paraît bien

impliquer la « .race sanctifiante.

(Jue penser alors de la pri( rc i pél h( m" < 1 In 1 V" Sent, loc. cit.. ad L" ; Il II « , q. lxxxiii, a 16 ; q. ( i XXVIII, a’_'. ad 1 u’". Pour répondre a la question,

il faut distinguer dans le pécheur deui <lns ( s : la nature qui Diei me, el le pé< hé qu’il <l « t< ste. SI dans ., , , prière c’est le pécheur comme tel qui demande, , dire en suivant ses d( -us coupi bl< s Dieu fait miséricorde en ne l’écoutant p ; s.. Mais quand le |, , , i, ui piie -nus l’Inspiration d’un bi de la

nature, Dit a l’i on pai Justlci, cai i< pécheui

mérite pas. mais pai pure misi ricoide ; i ourvu t(.ut( fois que " ; ’m sauvi s i, - quatn no réi s plu l aut, n/ stilicet : salutem, pie et ; 1er. il Mali I

tions de le n (. iie de la pi h i. sont d( ne 11 pour b p< < ni m que i oui le ji i i li’di

n’est pas requis | oui que la pi a m si I nfailliblt nu ni , (, -. si l’on objecte que le pécheur ne peut pas remplir la pu mil ie condition, i > vide pas la VertU de pi< lé. saint 1 1 ( m : s n |

[es Sentences, la cit., que quandcq s pu’ « '/L

gui / irfafii en tut, m m n habet, sicut a

jusla iii, il qui justitite habilum non habet, sous lin

fluencc sans doute de la | :

ampb ment pour expliquer le caractère surnaturel de la

pi |i ie. au dire de Suarez, I. l c. viii, n.’.'.

.I. ; -. I I. (. NMII s W II. H

rejette l’une des conditions exigées par « nt n.oi

n que l’on n’est infailliblement i s. un qu< lorsque l’on prie pour sol. c. xxvii ; onesl a usa t> uji ursi i quand on prie pour autrui, a condition que celui pour qui l’on prie soit Idoine à recevoii ce que l’on « N i |, , , m bu. condition d’ailh uis qui I a la

pi, re que l’on fait poui sol : i ratio Pabet

subintelleclam illam conditionem, ni$i ipsi restUt 1 1 suerit m / ut un ni mu. a 3. ermeei >ch. op. cit., p 1 : et 21, adopte cette manière devoir : in/allibilis <l’habitue sin i ro U i n s si’i t i ro alio ul< nei ; et di i lare cette thèse probable : perfectam universalitaUm efficacité defendimus ut probabilem.

Suarez, c xxvi, maintient la condition qui a liait A la peis, vérance : la prière n’est infailliblement i FI que si l’on ne se lasse pas de prier Jusqu’à i.que l’on ait obtenu ce que l’on demande, selon les deux paraboles rapportées par s. ont l ne. xi, 5 8 ; xviii, I 5 Mais il estime qu’il est diil cite d’expliquel quanta et qualis debeat esse hsec perseverantia un a tjusdem m petilio nein. n.’-' : si Dieu diffère indéflniment de i der ce que nous demandons, devrons ncus continuel indéfiniment de le lui demander, sous peine de péchei par manque de confiance en Dieu ? El puis que

devient, dans ce cas. la promesse de Die u’Ne nous

parait ra t elle pas illusoire.’Pour répondre a ces ques lions. Suarez, n. : i. distingue entre la prière qui a pour objet des biens temporels et celle qui convoite des biens spirituels : pour la première, si Dieu diffère long

temps <le l 'exaucer, nous pouvons penser qu’il n’entre

pas dans ses desseins de nous accorder ces biens temporels et, par conséquent, nous pouvons cesser de les demander sans manquer pour cela de confiance en Dieu ; pour l’autre prière, au contraire, non rsl facile desistendum, il ne faut pas trop facilement cesser de la recommencer, d’abord parce qu’en tout étal de cause une telle prière est toujours utile, et aussi parce que souvent cette prière impetratelhabet efleclum, quamuis nos lateat, possède une valeur impétratoire qui nous échappe : par exemple, si nous demandons d'être délivrés de quelque tentation et que, néanmoins, la tentation persiste, il faut cependant persévérer dans cette demande parce que peut-être cette prière nous préserve de tentations plus dangereuses, et à tout le moins elle nous empêche de succomber à ladite tentation.

Saint Thomas exigeait, pour que la prière fût infailliblement efficace, qu’elle eût pour objet des choses nécessaires au salut, necessaria ad salutem. Cette condition concernant l’objet de la prière, Suarez, c. xxiii, la dédouble : pour lui, cet objet doit être d’abord une chose bonne et honnête en elle-même et non pas seulement une chose de soi indifférente, n. 4-6, comme de gagner le gros lot à la loterie simplement pour devenir riche ; puis il faut que la chose demandée ne doive pas devenir un obstacle au progrès de l'âme, ut res quie postiilaïur non sit impedilura majus animæ bonum, n. 7, mais au contraire qu’elle doive servir à notre sanctification, que Dieu prévoie qu’elle servira de fait à notre sanctification.

Reste la condition pie : Suarez propose d’entendre par là que, pour être infailliblement efficace, la prière doit être faite sous l’influence des vertus théologales, au moins de la foi et de l’espérance, c. xxiv, n. 1 : dicitur pie fieri quod ex inPuxii fidei seu virtutum theologicarum fit ; sic enim more theologico quosdam actus vocamus pietalis. Et d’abord, pour être efficace, la prière doit proeedere ex fuie, n. 2 ; c’est une condition clairement exprimée dans l'Écriture : omnia quæcumque petieritis in oratione credentes, aeeipietis, Matth.. xxi, 22. Mais de quelle foi s’agit-il ? S’agit-il de croire, et sans l’ombre d’un doute, que l’on obtiendra certainement ce que l’on demande, selon cette parole de l'Évangile : quæcumque orantes petitis, crédite quia aeeipietis, et éventent vobis, Marc, xi. 24 ? Mais comment pourrions-nous croire d’une manière absolue que nous recevrons certainement ce que nous demandons, quand la promesse que Dieu nous a faite d’exaucer nos prières est conditionnelle et que nous ne savons pas et ne pouvons pas savoir si toutes les conditions exigées pour un infaillible exaucement sont effectivement remplies ? Non, notre foi à l’exaucement de notre prière ne peut être que conditionnelle : nous croyons que nous recevrons ce que nous demandons, si Dieu juge qu’il convient de nous l’accorder.

Sur la foi repose la confiance, si du moins elle s’en distingue : s’il faut croire que l’on obtiendra de Dieu ce qu’on lui demande, il faut aussi, pour que la prière soit infailliblement exaucée, l’espérer fermement ; disposition de la volonté, dit Suarez, n. 5, qui fait que notre requête n’est pas timide, mais hardie, selon la recommandation de l'épître de saint Jacques, i, 6-7 : Postule ! in fide nihil hœsitans ; qui enim hœsitat, non œstimel quod accipiat aliquid a Domino. Mais, pas plus que notre foi, notre confiance dans le succès de notre prière ne peut être absolue. N' 7.

Quant à la charité, Suarez estime que ni la charité actuelle, ni la charité habituelle ou l'état de grâce ne sont indispensables pour que la prière soit infailliblement efficace, c. xxv ; sur ce dernier point, il partage totalement l’avis de saint Thomas : 1). Thomse Sententia, qu.se affirmât peccatoris orationem audiri, adjunctis necessariis conditionibus, vera censetur. N. 3. Il ne

s’agit pas évidemment d’un pécheur qui n’aurait aucun repentir de ses péchés et qui néanmoins solliciterait de Dieu quelque bienfait temporel ou même spirituel (on peut se demander quel bienfait spirituel il pourrait bien solliciter dans cet état I), n. 7, mais de celui qui, se repentant de ses péchés, n’a pas cette contrition parfaite qui rend ipso facto l'état de grâce. N. 6. Sans doute, il est un certain nombre de textes scripturaircs qui paraissent contraires à cette thèse : I Joa., m, 21-22 ; Ps.. i.xv, 18 ; Prov., xxviii, 0 ; Joa., ix, 31 ; Act., viii, 22 ; Dan., iv, 24 ; cf. Suarez, n. 1 et 6 ; mais on peut en donner une explication qui les accorde avec elle. N. 1. ermeersch, op. cit., p. 13, adopte implicitement l’opinion de saint Thomas et de Suarez sur la non-nécessité de l'état de grâce pour l’infaillible efficacité de la prière quand il déclare que impetrationi obstat voluntaria pertinaeîa in statu pcccali, sine aliquo de misera statu dolore, cum status iste consideratur. Bellarmin, De oratione, c. ix, est d’avis, au contraire, que l'état de grâce est indispensable pour que la prière obtienne immanquablement ce qu’elle sollicite. Selon lui, ce n’est pas quatre, mais huit conditions qui sont exigées pour l’infaillible efficacité de la prière : la foi, l’espérance, la charité (c’est-à-dire l'état de grâce), l’humilité, la dévotion, la persévérance, il faut que l’on demande prose et enfin que l’on demande des choses nécessaires ou du moins utiles au salut. Les cinq premières conditions ne sont d’ailleurs que le démembrement de ce que saint Thomas rangeait sous la condition pie. Le Catéchisme romain, c. iii, n. 5 et 7, distingue deux catégories de pécheurs : ceux qui regrettent leurs péchés et dont les prières sont exaucées, et ceux qui ne les regrettent pas et dont la prière n’est pas entendue Mais Bellarmin fait aussi cette distinction : les prières de ceux qui demeurent volontairement dans le péché ordinarie non exaudiuntur, dit-il ; tandis que celles des pécheurs qui commencent à faire pénitence sœpe impétrant, non ex juslilia sed ex misericordia Dei, et non omnino infallibiliter ; à part cette restriction, il n’y a pas grande différence entre lui et Suarez sur ce point.

IV. VALEUR MORALISATRICE /'L' LA PRIÈRE. — La

quatrième valeur reconnue par saint Thomas à la prière est assez difficile à désigner par un seul mot : on peut risquer celui de valeur moralisatrice. « Le troisième effet de la prière, dit saint Thomas, II ; '-II as, q. lxxxiii, a. 13, est celui qu’elle opère par sa présence même, à savoir une certaine réfection spirituelle de l'âme. Pour que cet effet soit produit, il faut nécessairement prier avec attention. D’où la parole de saint Paul aux Corinthiens, I Cor., xiv, 14 : < Si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure sans fruit. > En quoi consiste cette « réfection spirituelle », qui dépend essentiellement de l’attention qu’on apporte à ce que l’on dit ? Il n’est pas bien difficile de l’imaginer. Nous dirions d’un mot : ce sont tous les effets psychologiques de la prière bien dite. La prière nourrit notre intelligence en lui four nissant des connaissances religieuses et morales. La prière apporte un aliment à notre sensibilité : elle produit en nous diverses émotions, divers sentiments religieux ou moraux, admiration, respect, crainte, amour, joie ou tristesse, désir de Dieu, élan vers le bien, répulsion pour le mal, etc. La prière enfin stimule, fortifie notre volonté : nous pouvons en sortir plus décidés, plus affermis, plus apaisés. Tous ces effets, dit saint Thomas, la prière les produit par sa présence même, prsesentialiter, c’est-à-dire par la seule présence en notre esprit des idées, des sentiments exprimés dans les mots de la prière : tout comme la lecture d’un mauvais livre peut nous pervertir, la lecture de belles formules de prières agit sur nous, alimente notre piété et nous réconforte : refectio mentis. Dans son commen

taire sur la I Cor., c. xiv, lecl. 3, saint Thomas nomme ce fruit de la prière spirituulis consolatio et devotio cone. epla ex oralione ; « celui-là en est privé ou qui ne fait pas attention à ce qu’il dit ou qui ne le comprend pas ». I Donc, conclut Suarez, I. III, c. v, n. 2, l’attention qu’on appelle superficielle, qui ne vise qu’à une prononciation correcte des mots, ne suflit pas ; il faut au moins l’une des deux autres, parce que cette réfection de l’âme est devotio, vel aliqua pin nflectio, mil sancta cogitât in. quæ inlctlcetum illuminel in online ad opus. Saint Thomas paraît bien exiger l’attention qu’on nomme littérale, la compréhension du sens des formules qu’on prononce, parce que, pour lui, la réfection spirituelle doit normalement résulter du contenu spirituel de la formule de prière, et non des idées pieuses, mais étrangères à la [trière même, que nous pourrions entretenir en nous [tendant la prière.

Si déjà la prière vocale, car c’est d’elle évidemment que nous avons parlé Jusqu’ici, possède celle valeur nutritive pour l’âme, a combien plus forte raison la prière mentale proprement dite, puisque celle ci ne

doit être que sonda rpi.itlum et eonliiuiu COÇilatio, vel

piarum eogitationum intérim successio, ac suavissimus motus. Suarez, I. ii, c. t, n. 10. Si, comme saint Augustin le rappelle à i ont Instant aux pélagiens, c’est la sainte pensée qui vieni (le Dieu qui esi le principe de

tout bon désir et <ie toute boi détermination de la

volonté et par conséquent de toute bonne action ». quelle ne devra pas être la valeur pratique, la valeur sanctificatrice, la valeur moralisatrice de l’oraison mentale, qui n’est que wminarium quoddam et (ons tanctarum eogitationum, et diuturna illarum exercilalio, ttdiligena ruminatio 1 Ibid La prière mentale possède, en résumé, virtutem quamdam quasi efjectivam ad gènerandum in anima omne virtuiis genus. V 9. Et c’est tans la mesure où la prière vocale se double d’une prière mentale qu’elle possède cette valeur de réfection

spirituelle qu’on lui rec lait : Ce qu’on appelle oral

son vocale et office de l’Église n’est autre chose qu’une méthode d’oraison mentale, dans laquelle l’Église nous

fournil les pensée, mêmes des vérités que inuis devons

considérer, et l’Idée des mouvements que nous devons exciter en nous… il v a dans les prières de l’Église des

Idées de toutes les saintes passions et de tOUS les sailds

mouvement s que l’amour de Dieu doit exciter dans nos

cœurs… » Nicole, cité par Bremond, Introduction à lu philosophie de lu prière, p. 210.

Revenons à la formule de Suarez : la prière ou oraison mentale il la prière VOCSle dans la mesure ou elle

j’accompagne de la prière ment.de possèdent ta pro

priété île produire en nol re âme toutes les vert us. virtu lem quamdam quasi efjectivam ml generandum m anima

Omne virtuiis genU8. Nous ne sommes pas loin, si déjà

même nous n’y sommes pas arrivés de i’maison pratique ». Qu’est-ce donc que l’oraison pratique ? on en trouve la formule dans le 1’. Achille Gagliardi, d’eu elle est passée dans un ouvrage du I’. al i i ::.int. Des

méthodes d’oraison dans notre vie apostolique selon lu doctrine îles Exercices, ouvrage qui serait le traité le plus complet que nous avons sur l’oraison pratique, la somme de [’ascéticisme, Bremond, Hist. litt…,

I. VIII, p. 262, note. Notre prière, écrit le I’. Achille

Gagliardi, ne se contente ni de méditer sur les ver lus, ni de les demander a Dieu c.’esi proprement de

la prière elle même que nous nous servons, comme de

l’instrument le plus infaillible, pour exercer ces ertus, et par là même les acquérir », ut per ipsum oralionis exercitium et usum, tanquam per potissimum instrumentum, virtutes exerceat et acquirat ; et encore : virtutes orando acquirit per usum ipsarummet in oratione. Ibid., p 262-263. Celle idée d’un exercice îles vertus dans a prière même, nous l’avons rencontrée dans le < atéchisme romain, c. ri, n. 6 et s : Accedit eo etiam ille fruc tus, quod orando animi virtutes et exercemus et augemus, maxime vero fidem. Qui ne voit que la prière met en œuvre, nous fait exercer certaines vertus et par le fait même les augmente en nous ? Il faut passablement de patience, par exemple, pour réciter correctement. avec attention et dévotion, la messe et le bréviaire. Concluons : si la thèse de Suarez et de Gagliardi peut paraître exagérée, elle n’en contient pas moins une grande part de vérité-.

Est-ce à dire, si, avec saint Thomas, nous reconnaissons a la prière une valeur éthique, refectio mentis, qu’il faille mettre cette valeur au premier plan et professer. comme on le reproche a M. Francis Vincent, cf. Bremond, Hist. Iill…. t. mi, p. 26-31), que le but prindpal de la prière est de nous sanctifier, de nous perfectionner, et non pas de louer Dieu ? t La lou. n’est agréable a Dan. écrit M. Vincent, cité par Bre moud. p.. ;.’!. ipie dans la mesure où elle nous accroît moralement. D’elle-même, elle n’est rien, si nous ne la ramenons a sa fonction instrumentale, si nous ne la

faisons moyen de perfection et stimulant d’amour.

Et, selon.M. Vincent, saint François de Sales n’aurait

envisagé la In nie. la prière publique, que

comme iu merveilleux agent de cuit lire Indft iduelle :

c’est toujours sous cel aspect utilitaire et pratique

qu’il ( onsidi ie » de préférence les solennités du culte

Sachant quelle est leur puissance d’iiuolioii, il en

fait un de ses grands moens pédagogiques*. Ibid., p. :  ; i 35.

Mais quel est donc le Imt principal de la prit Nous ne pouvons plus répondre d’une man raie, mais en distinguant les diverses espèces de prit il en esi dont hbut principal, immédiat est la louange divine ; il en est dont hbut principal, Immédiat

notre sanctification, en vue évidemment de la plus grande gloire de Dieu ; il en est même, et combien nombreuses, dont le but principal, Immédiat, n’est ni la louange de Dieu ni notre sanctification, mail pure ment et simplement l’obtention d’un bien temporel H

ne faudrait dont pasdeniander quel est le but principal (le la prière en Rt néral, mais quel est. par exemple, le

but principal de la liturgie, dis prières publiques de

l’Église : visel elle davant. i loriflcation de

Dieu on a notre sa net ilicat ion’.' Void une i épouse qui (tonnera peut être sous la plume d’un duardini. dans

un chapitre consacré au Primat du t

pal opposition aux dévotions populaires, la litUl propose avant Imite chose de créer l’étal d’esprit i htr

lien, fondamentalement chrétien. Son ambition est d’amenei l’homme a son vrai rapport, a son rapport

essentiel avec Dieu, de manière que/

l’adoration, de l’hommage rendu <i Dieu, de la foi et de l’amour, de la pénitence et du sacrlfh e, il onquière lu rectitude intérieure. L’esprit de lu Mut (c’est nous (pu soulignons) ; elle semble s’absorber entièrement dans la contemplation, l’adoration et la

gloriflcat ion de la vérité di Ine I’e la son désintéresse

ment de tout effort immédiat d’éducation, d’enseignement moral. Ce n’est toutefois qu’en apparence que la liturgie paraît se désintéresser de la vie morale de l’homme, de son effort, de son action. En vérité, elle sait fort bien que quiconque vil en elle possède la Vérité, la saute su ru. il u relie, la paix intime et que celui qui quitte son rovaume s. nie pour affronter la v le saura v faire rayonner sa force. P. 276 277 II est bien vain d’opposer théocentrisme et anthropocentrisme en travaillant à noire sanctification, nous glorifions

Dieu, tout connue en glorifiant Dieu nous nous sanctl lions, et proficiendo celebrare, et celebrando pr<> ;

Palis la présente bibliographie, nous nous bornerons ans niiv I âges que nous avons eus entre I es mains. Ton les les fois que le lieu de publication ne sera |>as Indiqué, c’est que l’OUVrage aura été édile a Paris. I es ronis marqués d’un ’i

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