Dictionnaire de théologie catholique/PÈRE

Dictionnaire de théologie catholique
Letouzey et Ané (Tome 12.1 : PAUL Ier - PHILOPALDp. 601-603).

PÈRE. - Il ne s’agit pas, dans cet article, d’exposer la révélation concernant l’existence de la première personne divine. Cette révélation, corrélative à. celle du Fils, a été étudiée à l’art. Fils de Dieu et le sera aussi à l’art. Trinité. Mais, une fois cette révélation dûment établie, la théologie cherche par quels concepts elle peut distinguer la personne du Père de celle du Fils et de celle du Saint-Esprit. C’est, en somme, une application de la théorie générale des notions divines, exposée t. xi, col. 802.

Nous ne retiendrons ici que les noms par lesquels, précisant les données de la révélation, la théologie désigne à notre connaissance la première personne. Ce sont les noms de
1° Principe ;
2° Père ;
3° Inengendré.
Nous résumerons en les replaçant dans le cadre plus général de l’enseignement des Pères et de l’Église, les quatre articles de la q. xxxiii de la Somme théologique de saint Thomas, pars I*.

1° Le nom de principe, propre au Père. —

1. Le principe. —

- Pour être appliqué spécialement au Père, le terme « principe » doit être entendu au sens nolionnel et non au sens essentiel. Voir Notion, t. xi, col. 802. Comme terme essentiel, en effet, le mot « principe » doit s’appliquer à la divinité, sans distinction des personnes, en tant que Dieu est la cause, la source d’être de toutes les créatures. Pater et Filius et Spiritus Sanctus non tria principia creaturæ, sed unum principium. Conc. de Florence, décret pro jacobitis. Denz.-Bannw. , n. 701. Et il peut même être dit du Fils et du Saint-Esprit dans leurs relations ad extra ou par appropriation. Voir plus loin. Mais comme terme notionnel, le mot « principe » se dit proprement du Père. Du Père, en effet, procèdent les autres personnes : il en est donc le principe et, par cette désignation, il se distingue des deux autres personnes qui s’originent à lui. Voir l’exposé de cette double acception dans saint Augustin, De Trinitate, t. V, c. xiii, xiv, P. L., t. xlii, col. 920 sq.

Sans doute, dans la procession de l’Esprit-Saint, le Fils est, avec le Père, principe de la troisième personne. Spiritus sanctus œternaliter ex Pâtre et Filio… tanquam ex uno principio… procedit, IIe conc. de Lyon, cap. De summa Trinitate, Denz.-Bannw., n. 460 ; Pater et Filius non duo principia Spiritus Sancti, sed unum principium, conc. de Florence, décret pro jaccbilis, id., n. 704. Mais il faut observer que, par lui-même, le Fils ne saurait avoir la raison de principe ; cette raison, il la tient du Père. Filius, dit le même concile de Florence, quidquid est aut hàbel, habet a Pâtre et est principium de principio. Id., ibid. Aussi, par rapport à l’Esprit-Saint, ne forme-t-il qu’un principe avec le Père. Le IIe concile de ftyon avait pareillement marqué que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils, non tanquam ex duobus principiis, sed tanquam ex uno principio. Loc. cit. Ainsi, il est bien affirmé que le Fils reçoit du Père d’être le principe du Saint-Esprit et que les deux personnes ne sont qu’un seul et unique principe. Ce qui permet d’éliminer le sens hérétique que les « orthodoxes » se plaisent à trouver dans le Filioque du symbole, comme si le Fils était placé au même rang que le Père dans l’ordre de l’origine. Les Latins souscrivent pleinement à cette assertion de saint Grégoire de Nysse : « Être sans principe d’origine n’appartient qu’au Père seul. » Cont. Eunomium, t. I, P. G., t. xlv, col. 396.

Ainsi donc, le terme « principe » convient au Père très particulièrement, parce qu’il est le principe sans principe. Conc. de Florence, loc. cil.

C’est l’idée exprimée déjà par Origène, affirmant que le Père est àurôGeoç c’est-à-dire, Dieu de lui-même et ne recevant pas la divinité par voie d’origine comme les deux autres personnes. In Joannem commentarii, tom. ii, c. ii, n. 3, P. G., t. xiv, col. 109. Tertullien avait déjà dit : « Le Père n’a pas de principe de son être, attendu qu’il ne procède ni ne naît d’aucun autre. » Adversus Praxean, c. xix, P. L., t. ii, col. 202. Pour la même raison, saint Grégoire de Nazianze appelle le Père avocpxoç, Orat., xx, n. 7, P. G., t. xxxv, col. 1073. Cf. S. Grégoire de Nysse, loc. cit. Sous une forme à peine différente, d’autres auteurs expriment la même vérité. Pour le pseudo-Denys, le Père est « source unique de la supersubstantielle divinité ». De divinis nominibus, c. ii, P. G., t. iii, col. 641 ; pour saint Basile, il est « la racine et la source du Fils et du Saint-Esprit », HomiL, xxiv, in Sabellium, n. 4, P. G., t. xxxi, col. 609 ; pour saint Augustin, il est « le principe de toute la divinité », De Trinitate, t. IV, c. xxix, P. L., t. xlii, col. 908. Aussi le XIe concile de Tolède n’hésitet-il pas à canoniser ces expressions : Pater… a nullo originem ducit, ex quo et Filius nativitatem et Spiritus Sanctus processionem accepit : fons ergo ipse et origo est totius divinitatis. Denz.-Bannw., n. 275.

Il faut toutefois observer que ce mot de « principe » signifie dans le Père uniquement l’ordre d’origine, et non une priorité quelconque ou à plus forte raison une supériorité. La théologie latine se refuse, pour ce motif, à dire que le Fils et le Saint-Esprit sont princil >it : s par le Père. Saint Thomas, I a, q. xxxiii, a. 1, ad 2um. Et si elle explique parfois le Pater major me est, Joa., iv, 28, dans l’ordre des relations divines, elle le fait en s’appuyant uniquement sur l’origine du Fils, suivant en ceci l’interprétation de saint Hilaire, De Trinitate, t. IX, n. 54, P. L., t. x, col. 325. Mais certaines interprétations, encore mal assurées quant à l’expression, paraissent refléter le subordinatianisme. Cf. Petau, De Trinitate, t. II, c. n. On peut néanmoins les entendre d’une façon orthodoxe.

2. L’expression grecque aîxîa. —

Cette expression, appliquée au Père, ne saurait être retenue dans la langue théologique des Latins. Le mot « cause » impliquerait en Dieu un effet distinct du Père quant à son essence et son être. Saint Thomas, loc. cit., ad lum. Mais, chez les Grecs, l’expression aMoc n’a pas un sens aussi slrict. Bessarion expliqua au concile de Florence que les noms de « cause » et de « causé » s’emploient chez eux dans une acception large, chaque fois qu’il est question d’origine, d’émanation, de point de départ. Aussi le concile, tout en rapportant la formule grecque, ne la blâme pas. Décret pro Grsecis, Denz.-Bannw., n. 691. Saint Thomas fait observer que les Latins n’emploient pas le mot « cause », en parlant du Père par rapport au Fils ou à l’Esprit. La remarque n’est peut-être pas historiquement tout à fait exacte, mais elle exprime certainement la terminologie qui dogmatiquement a prévalu.

Pareillement, les Grecs n’hésitent pas à déclarer le Fils ou le Saint-Esprit « causé » ocItixtôv par le Père. Mais c’est encore dans le sens large qu’on a expliqué et qui marque simplement l’origine. Toutefois, en proclamant le l’ère y.rtzP.c, ils évitent de dire que le Fils ait un principe : ils déclarent au contraire que le Fils est pareillement 7.v7py/, ç. pour éviter toute interprétation arienne : Être sans principe d’origine n’appartient qu’au l’ère seul : niais être sans principe de création, sans principe « le temps, convient aussi au Fils, qui n’a été ni fait, ni créé et qui est sans commencement. Saint Grégoire de Nysse, ’.mit. Eunomium, I I. P. « ;.. t. xi. v. col 396. Mais ils.lisent que le Fils esl’/ principio non principiatus.

.’{. Le m"/ principe attribué au Fil » et au Saint Esprit. comparaison auet l< Pire. a t quatre titres différents, le Fils peut être appelé principe >. A l’intérieur de la Trinité, il est principe du Saint-Esprit, mais principe procédant d’un autre principe) le Pi re ; relativement aux œuvres extérieures, il est. conjointement avec le Père et l’Esprit (les œuvres ad extra étant communes aux trois personnes), principe de toutes choses ; par appropriation, cependant, on rapporte au Verbe la cause exemplaire selon laquelle le Père agit ad extra, voir Appropriation, col. 1712 ; enfin, dans l’incarnation, le Fils devient principe à un titre tout spécial : homme-Dieu, il est la source du surnaturel, principe et chef de l’Église, principe et chef des prédestinés. Cf. Joa., viii, 25 ; Is., ix, 6 ; Col., i, 18 ; I Cor., xv, 20 ; Apoc, i, 8 ; xxii, 13.

b) Le Saint-Esprit est dit « principe » seulement à deux titres, qui concernent les œuvres ad extra. Tout d’abord, d’une manière commune avec le Père et le Fils, il est le principe des choses, puisqu’il est créateur avec eux ; puis, par appropriation, il est principe des œuvres de grâce et de sanctification. Appropriation, col. 1712.

c) C’est à six titres différents que le Père est dit « principe » : trois concernent les œuvres ad extra, trois la vie intime de la Trinité.

D’une manière commune, il est principe de toutes choses avec le Fils et l’Esprit ; mais, par appropriation, il est dit plus particulièrement le principe créateur. Voir t. i, col. 1711. Bien plus, dans cette appropriation même, le Père apparaît tout particulièrement principe, puisqu’il crée par le Verbe. Cf. Joa., i, 1-3.

Dans la vie de la Trinité, le Père est, avec le Fils, principe de l’Esprit ; seul, il est principe du Fils et. enfin, d’une manière générale, il est le principe, la source, l’origine de toute la divinité.

Ces rapprochements font voir que le nom de « principe », pris dans toute son ampleur, est le titre propre de la première personne.

Le Père.


Le nom de « Père » peut avoir, en Dieu, une double signification : ou bien il signifie la relation réelle ad intra par laquelle la paternité de la première personne s’affirme à l’égard de la seconde ; ou bien il signifie la relation de raison ad extra, par laquelle s’affirme, en un sens plus large, la paternité divine à l’égard des créatures, spécialement des créatures raisonnables. Dans le premier sens. Père est un nom personnel, propre à la première personne ; dans le second, c’est un nom essentiel, se rapportant à la divinité, sans distinction de personne.

1. Père, nom personnel. —

a) La révélation indique nettement le caractère personnel de ce nom appliqué à la première personne, puisqu’il sert à la distinguer des deux autres. Conformément au plan de cet article. on s’abstiendra de refaire ici l’exposé de la révélation concernant la première personne. De brèves indications suffisent. Dans l’Ancien Testament, quelques textes insinuent le caractère de la première personne à l’égard du Messie futur. Cf. Ps., lxxxviii, 27 ; Eccli., LI, 14. Mais, dans le Nouveau Testament, Jésus-Christ nous a expressément révélé sous ce nom la première personne. Cf. Matth., xi, 25, 27 ; xvi, 17 ; Luc, xxiii, 46 ; xxiv, 49 ; Joa.. ii, 16 ; iii, 35 ; xiv, 9 sq. ; XVII, 1. 21 ; xx, 17, 21 ; et formule du baptême, Matth., xxviii, 19. (/est le même nom qu’on retrouve dans les autres écrits du Nouveau Testament pour désigner la première personne et la distinguer du Fils et de l’Esprit-Saint. Cf. Act., ii, 33 ; xxiv, 14 ; Rom., xv, 6 ; I Cor., i, .’i : Gal., i, 1 ; Eph., i, 3 : iv, (i : Col., n. 2 ;.lac, l. 27 ; I Pet., i, 1, 3 ; Il Pet., i, 17 : Jud., 1. I Joa., i, 2 : II, 22, 2.’i : iv. I I ; v, 7. Il : Il Joa.. 9 ; Apoc, i, 6 : ii, 28, etc.

b) L’enseignement de l’Église, dans sa liturgie, ses Symboles, ses conciles, donne à la première personne le nom de « Père », comme celui qui la caractérise le mieux. On s’abstiendra de citer les document s, qui seraient ici trop nombreux. On trouvera l’essentiel dans i [ugon, Le mystère de ta tria suinte Trinité, Paris, 1921, p. 68 84.

c) La raison théologique. —

Pour qu’un nom soit au sens strict un nom personnel, trois conditions sont requises : qu’il désigne la personne non par un de ses attributs accidentels, mais par l’élément qui la constitue ; qu’il désigne cet élément constitutif non d’une façon vague, mais en marquant sa note individualité et distinctive ; enfin, qu’il marque cette note d’une façon non arbitraire, mais conforme à sa nature même. Or, ces trois conditions sont réalisées dans le nom de « Père » appliqué à la première personne de la Trinité. Il désigne la relation réelle de paternité en celui qui, la possédant, est constitué par là-même dans sa personnalité. Et par là se trouve vérifiée la seconde condition. Bien plus, rien d’arbitraire dans cette désignation. Car, en Dieu, la paternité est ce qui constitue la personne comme telle ; donc, bien plus strictement qu’aux hommes revêtus de la qualité de pères, le nom de « Père » convient à la première personne divine ; aucun homme n’est constitué dans l’être par sa paternité ; en Dieu, c’est par la relation de paternité que le Père non seulement est Père, mais qu’il est. Billot, De Deo trino, th. xx, § 1. En disant « le Père », on a tout dit de ce qui doit être dit de la première personne. Voir Cajétan, In I* m part., q. xxxiii, a. 2.

A la troisième condition qu’on vient d’exposer, on pourrait objecter certaines expressions de Pères de l’Église, affirmant que le Père engendre et que le Fils est engendré par volonté. Cf. S. Hilaire, De Trinitate, c. m ; De synodis, c. lviii-lix, P. L., t. x, col. 77, 250 ; S. Grégoire de Nazianze, Orat., xxix, n. 6, P. G., t. xxxvi, col. 81 ; S. Grégoire de Nysse, Cont. Eunomium, t. VIII, P. G., t. xlv, col. 773-776. Mais cette formule, uniquement employée pour répondre aux objections des hérétiques, peut conserver, nonobstant la profession de foi dite de Damase (Pater Filium genuit, non voluntate, nec necessilale, sed natura, Denz.-Bannw. , n. 15), une signification très orthodoxe : elle exprime simplement que la génération divine, quoique naturelle et nécessaire, est cependant consciente, sans contrainte, ainsi qu’il convient à tout ce qui touche à la vie intime de l’Être nécessaire, mais indépendant de tout autre être. Voir, sur ce point, saint Thomas, I a, q. xli, a. 2, et les commentateurs. A propos d’expressions analogues, voir Fils de Dieu, col. 2463.

2. Père, nom essentiel. —

Le nom de Père convient aussi à Dieu par rapport aux créatures. Cf. Joa., xx, 17 ; Matth., v, 48 ; vi, 9 ; Rom., viii, 29 ; cf. Joa., xx, 17 ; 1s., lxiii, 16. Or, toute relation ad extra étant commune aux trois personnes, il s’ensuit que cette paternité, subsidiaire, contingente, postérieure en comparaison de la paternité ad intra, est une paternité essentielle, appartenant à Dieu, comme tel. Par appropriation, et en raison de sa paternité personnelle, cette paternité d’essence est attribuée plus spécialement à la première personne, relativement aux créatures. Saint Thomas, I a, q. xxxiii, a. 3.

Cette paternité comporte elle-même divers degrés et acceptions. D’abord, tous les êtres, quels qu’ils soient, parce qu’ils sont un vestige de Dieu, peuvent l’appeler « Père ». Saint Thomas invoque ici Job, xxxviii, 28. Ensuite, la créature raisonnable, image de Dieu par l’intelligence et la volonté, la connaissance et l’amour, a un motif particulier de lui donner ce nom. Deut., xxxii, 16. Mais c’est encore l’ordre naturel, dans lequel l’homme ose à peine adresser cette dénomination à son Créateur. C’est dans l’ordre surnaturel, à cause de la filiation adoptive par la grâce, qu’avec plus de vérité l’homme peut appeler Dieu son Père. Rom., viii, 16. Enfin, la similitude divine, dans la gloire de la vision béatifique, donnera à notre filiation son plein épanouissement. Rom., v, 2. Saint Thomas, loc. cit.

L’inengendré.


1. Inengendré, c’est-à-dire ne procédant d’aucune autre personne, nom propre du Père. —

Ce sens doit être bien déterminé. Car le terme « inengendré « est susceptible de trois significationi différentes : ou bien incréé et, dans ce sens, il s’applique aux trois personnes ; ou bien, n’émanant pas par voie de génération et, en ce sens, il convient aussi au Saint -Ksprit ; ou bien, enfin, ne procédant d’aucun autre il d’aucune manière et, en ce sens, il devient un nom propre du Père. Ces sens différents doivent être retenu ! quand il s’agit d’interpréter certains textes anciens. Voir la remarque de saint Cyrille d’Alexandrie contre les ariens, Thésaurus, assert, i, P. G., t. lxxv, col. 23.

Primitivement, la terminologie catholique a eu, sur ce point, des hésitations. On employait assez couramment l’un pour l’autre les termes àYÉwrçToç, « non engendré », et à.yévqx<jc_, « non fait », « non créé Cf. Th. de Régnon, Études sur la sainte Trinité, t. m. p. 185-259, étude xvi, L’innascible ; P. Stiegele, / a AgennesiebegrifJ in der griechischen Théologie des IV. Jahrhunderts, Fribourg-en-B., 1913 ; L. Prestige.’AyÉv[v]y)toç and yev[v]7)t6ç, and kindred words, in Eusebius and the early arians, dans The journal oj theological studies, t. xxiv, 1923, p. 486-496 : J. Lebreton, Histoire du dogme de la Trinité, t. ii, note C, p. 635-647, voir également, à la table, les références à fgnace, Justin et Irénée, p. 690. Il faut donc faire attention à la double acception possible du mot « inengendré » pour interpréter correctement plus d’un ancien texte. C’est au sens d’ « improcessible » que le Père doit être dit inengendré. Cf. Jean Damascène, De ftde orlhodoxa, t. I, c. viii, P. G., t. xciv, col. 817. Ainsi, le Père doit être dit ingenitus ; le Fils, genilus ou unigenitus ; le Saint-Esprit, non genitus, sedprocedens.

2. Consécration de ce terme dans les symboles et documents du magistère. —

Symbole d’Athanase, Denz.-Bannw. , n. 39 ; I er conc. Tolède (Pastoris libellusj. ibid., n. 19 ; XIe conc. de Tolède, ibid., n. 275 ; Symbole de Léon IX, ibid., n. 346. Voir un excellent exposé dans saint Anselme, Monologium, c. i.vi, P. L.. t. clviii, col. 303 sq.

Saint Thomas, III a, q. xxxiii, et les commentateurs. Nous avons suivi plus particulièrement Billot, De Deo trino, th. xix-xxi ; Hugon, Le mystère de la 1res sainte Trinité, IIe part., c. n ; L. Jansscns, Tractatus de Deo trino, part. III, sert, i, memb. i. — Voir également D. Petau, Ce Trinitate, 1. V.

A. Michel.