Dictionnaire de la langue française du seizième siècle/Serpent 2
Didier, (VI, p. 776).
Serpent 2. Ce mot a un sens plus large qu’aujourd’hui. — Ce mot est general, par lequel est entendu toute beste qui se traine sans pieds, ou pour le moins qui a les pieds si petits qu’elle semble plustost ramper que marcher. La Porte, Epith., 376 vo.
(Fém.). — Venus, princesse gracieuse, Prosternez, vous prie humblement, Ceste serpent malicieuse. Anc. Poésies, V, 185. — Ores… congnoys quelle estoit la serpent qui entra en mon costé senestre. Anon., tr. Flammette, ch. vi, 80 ro. — Luy feut faite promesse Que la serpent tortue La teste auroit rompue. M. de Navarre, Marg., Ador. des trois roys (II, 96). — Megere au chef tant hideux Portoit les serpens nuisantes. P. Sanxay (dans Palissy, p. 125).