Dictionnaire de la langue française du seizième siècle/Brait

Éditions Édouard Champion (Ip. 679).
Braize  ►

Brait. Cri. — [Socrates] ayant la gorge coup- pee, mettoit hors une voix, ou plustost un brait non intendible. LOUVEAU, trad. d’ADULÉE, l’Ane doré, I, 5.

Braiment. — Encore que le brait d’un asne ou la chanson D’une importune rane ait beaucoup plus doulx son. Du BELLAY, Trad. d’une Epistre de M. Tornebus. — [Les muezzins] ouvrans la bouche desmesurement, ne semblent point tant, avecques leurs Breberis, imiter la voix et le chant d’un homme comme ils imitent le bray d’un Asne. LE LOYER, Hist. des Spectres, VIII, 3.

Tapage. — Et maintenant il hait ce mondain bray. G. COLIN BUCHER, Poesies, 274.