Dictionnaire de la langue française du seizième siècle/Abesté
Éditions Édouard Champion, (I, p. 10).
Abesté. — Il fut conté d’un hoste.., qui a nom Mica l’Abesté, ainsi nommé parce qu’il ne vouloit loger que ceux qui estoient abestez, c’est à dire, que ceux qui avaient des bestes, et non les gens de pied. Guill. Bouchet, 11e Seree (II, 240). — Ce Mico… luy demande s’il estoit abesté : ce passant luy respond que non, mais qu’il le payeroit aussi bien que s’il estoit de cheval. id., ib. (II, 241). — Et fusmes contraincts, parce que n’estions pas abestez, de retourner coucher en nostre bateau. id., ib. (II, 242).