Dictionnaire de Trévoux/6e édition, 1771/DOUILLE

Jésuites et imprimeurs de Trévoux
(3p. 448).

DOUILLE. s. f. Mouillez ill. Terme d’Armurier. C’est le fer creux qu’on met au talon ou au bout d’en-bas d’une pique, d’une hallebarde, javeline, baïonnette, ou autre arme semblable, ou au bout de la baguette d’un arme à feu. Tubulus ferreus, que pars hastæ, spiculi, extrema præsigitur. On le dit, aussi, du creux où l’on met la chandelle dans une lanterne, un martinet, ou un flambeau. Candelabri summus tubulus. Les Orfèvres l’appellent bobèche. On appelle, aussi, douille de la croix, le creux qui est au bas, où l’on fait entrer le bâton pour la porter en Procession, ou la mettre sur son pied. Les Taillandiers & les Jardiniers le disent, aussi, du trou d’un outil de fer, comme d’un bêche, dans lequel on met un manche de bois. On appelle ainsi, généralement, tout canal, anneau, tuyau de métal.