Dictionnaire de Trévoux/6e édition, 1771/CONTRE-MUR

Jésuites et imprimeurs de Trévoux
(2p. 872).

CONTRE-MUR, petit mur qu’on applique à un autre pour le fortifier, ou pour le conserver afin que le voisin ne souffre aucun dommage ni incommodité des constructions qui sont auprès. Muro murus observus, murus miro fultus. Quand on fait une étable contre un mur mitoyen, il faut faire un contre-mur de huit pouces d’épaisseur, & de hauteur jusqu’au rez de la mangeoire. Art. 188 de la Coutume de Paris. On y est aussi obligé en plusieurs autres occasions. M. Bullet remarque sur cet article de la Coutume de Paris, que le contre-mur ne doit point être lié avec le vrai mur, parcequ’il n’est fait que pour empêcher que le vrai mur ne soit endommagé, comme étant mitoyen, & il le seroit s’il y avoit liaison & continuité.

Contre-mur, terme de fortification, c’est un mur extérieur bâti autour d’un mur principal d’une Ville.