Dictionnaire de Trévoux/6e édition, 1771/ANÇAN

Jésuites et imprimeurs de Trévoux
(1p. 332).

ANÇAN. s. m. Lieu de la Chine. Anzana. Il est sur la côte de Quantong, province de la Chine, à l’orient de Sélie. Il faut écrire & prononcer Ançan. C’est ainsi qu’écrivent les relations venues de la Chine & du Tonkin, & non pas Ancam. Ces relations ne parlent que de la ville d’Ançan, port de mer, & ne disent rien de l’île d’Ançan. Savoir si Ançan est dans une île à laquelle elle donne son nom, ou dont elle prend le sien, c’est ce qu’elles ne nous donnent point à entendre. Voyez la relation du martyre de quatre Jésuites, imprimée dans le XXIVe Recueil des Lettres édifiantes & curieuses, pag. 92. Enfin, après bien des mouvemens qu’on se donna, on trouva dans la petite ville d’Ançan un Maître de Barque, qui s’offrit de mener les Missionnaires au Tonkin. Ib. pag. 103. Le Chinois se rendit à Ançan, où il eut bientôt loué une barque sur laquelle les Missionnaires s’embarquerent le 10 de Mars de l’année 1736. Ib. p. 109.