Dictionnaire de Trévoux/6e édition, 1771/ALQUIER
(1, p. 255).
ALQUIER. s. m. Qu’on nomme aussi Cantar, est pris en deux sens, ou comme mesure de choses séches, ou comme mesure de choses liquides. L’alquier, mesure de grains à Lisbonne est très-petite ; ensorte qu’il ne faut pas moins de 240 alquiers pour faire dix-neuf septiers de Paris. La mesure de Porto en Portugal s’appelle aussi alquier ; mais elle est de vingt pour cent plus grande que celle de Lisbonne. L’alquier pour la mesure des huiles contient six cavadas. Il faut deux alquiers pour faire l’almude.