Dictionnaire abrégé touareg-français de noms propres/Avertissement

Texte établi par André Basset, Larose Éditeurs (p. vii-xx).

Avertissement


I. — Ce volume contient :

1º un vocabulaire de noms propres de lieux et de tribus et de noms communs géographiques ;

2º un vocabulaire de noms propres de personnes ;

3º un vocabulaire de noms propres d’animaux, d’astres et d’épées.

Les noms propres de lieu des pays touaregs sont loin d’être tous dans ce lexique. Il en existe une multitude ; les moindres mouvements de terrain ont un nom. On ne trouvera ici que les noms de lieu les plus importants des territoires des Kel-Ăhaggar, des Kel-Ăjjer et des Tăitoḳ, et ceux dont il est souvent question dans leurs conversations.

Les noms propres de tribus sont incomplets, eux aussi. Ce dictionnaire ne contient, avec les noms des tribus de l’Ăhaggar, de l’Ăjjer et des Tăitoḳ, que ceux des principales tribus étrangères de leur voisinage.

Les noms propres de personnes ne sont pas tous, eux non plus, dans ce vocabulaire. Leur nombre s’accroît, d’ailleurs, chaque jour. Habituellement l’enfant reçoit à sa naissance le nom d’une personne aimée ou vénérée, vivante ou morte ; mais, peu après, on lui donne souvent un surnom, choisissant ou fabriquant parfois un nom nouveau, que nul n’a porté, pour éviter les confusions. Plus d’une fois, après quelques années, le nom primitif de la personne est oublié et elle n’est plus connue que par son surnom, qui est regardé désormais comme un nom, et est donné plus tard à d’autres en son honneur. D’où introduction continuelle de noms nouveaux.

Plus incomplets encore sont les noms d’animaux, d’astres et d’épées. On n’a recueilli que les noms d’étoiles les plus connus et le petit nombre de noms d’animaux et d’épées suffisant pour donner l’idée de ce qu’ils sont.

Aux noms propres de lieux et de tribus on a joint les noms communs géographiques les plus usités.

II. — La langue touaregue, tămâhaḳ, semble se diviser en quatre dialectes, ceux de l’Ăhaggar, de l’Ăir, de l’Ădṛaṛ et des Ioullemmeden. Le 1er, appelé tăhaggart, est parlé par les Kel-Ăhaggar, les Kel-Ăjjer et les Tăitoḳ. Le 2e, appelé tăirt, est parlé par les Kel-Ăir. Le 3e, tădṛaḳ, est parlé par les Kel-Ădṛaṛ. Le 4e, tăoullemmet, est parlé par les Ioullemmeden, les Kel-Geres et les autres Touaregs du Soudan. Il n’est question, dans ce dictionnaire, que du seul dialecte de l’Ăhaggar. — Le dialecte de l’Ăhaggar est lui-même parlé diversement selon les conditions sociales et les groupements politiques. Les nobles seuls le parlent correctement. Les plébéiens (imṛad et Iseḳḳemâren) y introduisent des incorrections et des expressions spéciales plus ou moins nombreuses, qui varient de tribu à tribu. Les esclaves le parlent d’une façon tout à fait défectueuse. Cette différence de langage existe non seulement dans les noms communs mais aussi dans les noms propres. Ce dictionnaire ne contient que la langue des nobles. — Lorsque, en ce qui concerne le langage, on se sert des mots Ăhaggar et Kel-Ăhaggar, ils signifient, à moins d’avis contraire, le pays et les gens parlant le dialecte de l’Ăhaggar, c’est-à-dire l’Ăhaggar, l’Ăjjer, le pays des Tăitoḳ et leurs habitants.

III. — Le mode de transcription adopté est le suivant : a ; ⴱ ⴱ ⴱ b ; ⵛ ⵛ ch (ش) ; ⴷ ⴷ ⴷ d ; (ض) ; ⴼ ⴼ ⴼ f ; ⴳ ⴳ ⴳ g ; ⴶ ġ (doux) ; h (ھ) ; ⵉ ⵉ ⵉ i (consonne) ; ⵋ ⵋ ⵋ ⵋ j ; k (ک) ; (ڧ) ; (خ) ; l ; m ; n ; ñ ; ou (consonne) ; ⵔ r ; (غ) ; ⵙ s ; t ; (ط) ; ⵣ z ; ż (emphatique). — Dans les mots touaregs écrits en caractères français, le g a toujours le même son, celui qu’il a dans le mot « garder », jamais celui qu’il a dans le mot « large ». Toutes les lettres se prononcent séparément, excepté ou et ch ; ainsi ăit « fils de » se prononce comme s’il y avait ăït ; Ăir (nom propre de lieu) se prononce comme s’il y avait Ăïr ; berin « vers » se prononce comme s’il y avait berine ; eglet « partez » se prononce comme s’il y avait eglete ; sesten « questionne » se prononce comme s’il y avait sestene. La lettre ñ est un son nasal qui se rapproche de notre gn dans le mot « agneau » ; ăña « frère » se prononce à peu près « ăgna ». Il y a un autre son nasal que les Kel-Ăhaggar ne rendent pas dans l’écriture ; il porte sur l’n, qu’il affecte presque toujours quand celui-ci précède immédiatement g, ġ, ou  ; l’n se lie à ces 3 lettres de manière à former avec elles un son unique qui, pour ng, est à peu près celui des mots allemands « fangen (attraper) », « jung (jeune) », et pour et nṛ est analogue ; cette nasalisation est rendue dans la transcription française par  ; (ex. beṛeṅṛen « nasiller »). L’e a tantôt le son de l’e muet français, tantôt un son intermédiaire entre notre e muet et notre é, tantôt le son de l’é français ; dans les 2 premiers cas, nous écrivons l’e comme notre e muet, sans le surmonter d’aucun signe ; dans le 3e cas, nous le surmontons d’un accent aigu ; (ex. sesten « questionne » ; our iglé « il n’est pas parti »). — Quelquefois, il est utile d’indiquer que les sons-voyelles sont longs ou qu’ils sont brefs ; les longs sont exprimés par un accent circonflexe (â, î, ê, , ô), les brefs par le signe ˘ (ă, ĭ, ĕ, é̆, , ŏ). Les ê ont le son d’un ê français ; les ĕ ont le son d’un e muet français ou un son intermédiaire entre notre e muet et notre é ; les é̆ ont le son de notre é. — Le dictionnaire contient quelques mots arabes écrits en français ; la transcription est la même que celle du touareg pour les lettres arabes ayant des équivalents touaregs ; ج‎ est rendu par j, ح‎ par , ص‎ par , ظ par , ع‎ par , .

IV. — L’ordre des lettres du dictionnaire est celui de l’alphabet français, c’est-à-dire le suivant : B  ; CH  ; D  ;  ; F  ; G et Ġ et  ; H  ; I  ; J  ; K  ;  ;  ; L  ; M  ; N et Ñ et  ; OU  ; R  ;  ; S  ; T  ;  ; Z et Ż et . — Les Kel-Ăhaggar n’ont pas d’ordre pour énoncer leur alphabet.

V. — Les mots touaregs sont placés dans le dictionnaire non d’après leur première lettre, mais d’après celle de leur racine. Le mot Tâhârt (nom propre de village), p. ex., se trouve non au T, mais à l’H première lettre de sa racine ⵂⵔ ; le mot ăggan « montée (de terrain) » se trouve non au G, mais à l’OU première lettre de sa racine ⵓⵏ.

VI. — Les mots à lettre redoublée sont mis à la même place que si la lettre était simple. Ăbezzou (nom propre de lieu) est à la même place que s’il s’écrivait Ăbezou.

VII. — La transcription française des mots touaregs donne leur prononciation la plus fréquente dans l’Ăhaggar ; lorsqu’un nom s’y prononce d’une ou de plusieurs autres manières, ces autres prononciations sont ajoutées entre parenthèses à la suite de la première.

VIII. — Certains noms propres sont des noms composés. Ils sont placés au premier des mots qui les composent, même s’il n’est pas le mot principal, excepté ceux qui commencent par oua (pl. oui ; fs. ta ; fp. ti) « celui qui ; celui », i (pl. i ; fs. ti ; fp. ti) « celui qui ; un qui », oua n (pl. oui n ; fs. ta n ; fp. ti n) « celui de », i n (pl. i n ; fs. ti n ; fp. ti n) « un de », kel « gens de », dăg « fils de », ăit « fils de », qui ne sont pas placés à ces mots mais à celui qui les suit. (Ex. Oua-helleġen est placé à la lettre H, Ti-n-żaouâten à la lettre Ż, Kel-Ṛela à la lettre , Dăg-Ṛâli à la lettre , Ăit-Loaien à la lettre L).

IX. — En cherchant dans le dictionnaire, il est utile de se souvenir des particularités suivantes :

1º Dans les mots commençant par T, souvent le T n’appartient pas à la racine, mais est le signe du féminin ou d’un mot venant d’une forme dérivée.

2º Dans les mots commençant par CH, J, M, N, S, T, Z, Ż, ou par plusieurs de ces lettres se suivant, ces lettres peuvent ne pas appartenir à la racine, mais être des caractéristiques de formes dérivées ou de noms d’état.

3º  redoublé devient ordinairement
  redoublé devient ordinairement
  redoublé devient ordinairement ou
  redoublé devient ordinairement

Il arrive donc souvent, dans des mots contenant , , , , , que ces lettres n’appartiennent pas à la racine, mais sont en remplacement de , , , .

4º ⴹⵜ devient ordinairement
 ⵗⵜ devient ordinairement
 ⴶⵜ devient ordinairement

Il arrive donc quelquefois, dans des mots contenant , , , que ces lettres n’appartiennent pas à la racine, mais sont en remplacement de , , , suivis de .

5º ⵙⴶ devient souvent
 ⵣⴶ devient souvent

Il arrive donc quelquefois, dans des mots contenant , que cette lettre n’appartient pas à la racine, mais est en remplacement de ou de suivis de .

6º ⴹⴼ devient souvent ⵟⴼ

Il arrive donc quelquefois, dans des mots contenant ⵟⴼ, que n’appartient pas à la racine, mais est en remplacement de .

7º Les lettres consécutives nb se prononcent quelquefois à tort mb. Par suite d’incorrections de ce genre dans la parole ou l’écriture, il peut se faire qu’on cherche dans le dictionnaire à mb ce qui est à nb. Chercher à nb ce qu’on ne trouve pas à mb.

X. — Pour retrouver un même mot touareg sous les orthographes différentes des dialectes de l’Ăhaggar, de l’Ăir et de l’Ădṛaṛ, il est bon de se rappeler ceci :

1º Le est très rare dans l’Ăir et l’Ădṛaṛ. La plupart des mots écrits dans l’Ăhaggar par s’écrivent dans l’Ăir et l’Ădṛaṛ par  ; quelques-uns s’y écrivent par .

2º Le est rare dans l’Ăir et l’Ădṛaṛ. La plupart des mots écrits dans l’Ăhaggar par s’écrivent dans l’Ăir et l’Ădṛaṛ par .

3º Le n’est pas employé dans l’Ăir et l’Ădṛaṛ de la même manière que dans l’Ăhaggar. La plupart des mots écrits dans l’Ăhaggar par s’écrivent dans l’Ăir par et dans l’Ădṛaṛ par  ; quelques-uns d’entr’eux s’écrivent par .

XI. — Le dialecte de l’Ăhaggar contient des noms communs et des noms propres empruntés à l’arabe. Ces mots, en passant dans la langue de l’Ăhaggar, subissent habituellement les transformations suivantes :

ج devient j
ح »
ذ » d, ou z
ص » s, ou ż
ظ » ż
ع »
ڧ » , ou , ou g

XII. — Les énoncés des noms propres sont écrits en français ; ils sont précédés des lettres touaregues formant leur racine, et suivis de leur transcription en caractères touaregs avec l’orthographe de l’Ăhaggar.

XIII. — Les mots empruntés à une langue ou à un dialecte étrangers ont une indication le faisant connaître.

XIV. — Les noms propres dont la signification est connue ont cette signification indiquée. Ceux dont la signification n’est pas mentionnée n’ont pas de sens connu dans l’Ăhaggar. — Il est à remarquer : 1º que beaucoup de noms de lieux, tout en ayant une forme berbère, n’ont pas de signification connue des Kel-Ăhaggar, ce qui indique peut-être des noms antérieurs à l’établissement dans l’Ăhaggar des tribus qui l’occupent aujourd’hui. La structure de ces noms, quelques transformations qu’ils aient pu subir, semble montrer qu’ils ont été donnés par des Berbères ; 2º certains noms de lieux, de personnes, d’animaux, etc., sortent d’une racine tămâhaḳ, sans être des noms communs et sans avoir de sens précis, mais ayant vaguement le sens de la racine. Les noms de cette catégorie sont accompagnés de l’indication (√), le signe √ étant suivi de la racine tămâhaḳ de laquelle ils sortent ; (ex. Moûli (√ ⵎⵍ imlal « être blanc ») ‖ F).

XV. — Les noms appartenant à la classe φ sont accompagnés de l’indication φ. Ils sont suivis de la préposition daṛ « dans », mot de la classe μ, répétée autant de fois que le nom a de nombres ou de genres éprouvant une modification après les mots μ, et suivie chaque fois du nom avec sa modification. Les rares noms qui n’appartiennent pas à la classe φ, bien que leurs pluriels commencent par i ou ti, sont accompagnés de daṛ « dans » suivi de leurs pluriels, pour montrer que ce n’est pas par erreur qu’on ne les a pas rangés dans la classe φ.

XVI. — Les noms propres de lieux sont suivis de l’indication du genre et du nombre. L’explication de ce qu’est le lieu dénommé, région, vallée, point d’eau, village, etc., est accompagnée du nom de la région où se trouve le lieu. Comme il arrive dans l’Ăhaggar qu’un lieu de cultures est exploité pendant quelques années, puis abandonné, puis repris, les villages de l’Ăhaggar sont accompagnés de la mention (cultivé en 1906) ou (non cultivé en 1906) ; dans l’Ăhaggar, « village » et « lieu cultivé » sont synonymes, car tout lieu cultivé est accompagné d’un village et réciproquement ; (ex. Ăbalessa ⁂ (√ ⴱⵍⵙ ăbeles « lieu cultivé ») ms. ‖ vallée ; village (cult. 06) ‖ Ăfed.). — Les noms des points d’eau sont souvent suivis d’une des 4 abréviations ăġ. (ăġelmam), ăb. (ăbankôr), taġ. (taġnout), ân. (ânou), qui font connaître à quelle sorte de points d’eau ils appartiennent. Souvent aussi ils sont accompagnés des indications 🚰 (bonne eau), 🚱 (mauvaise eau), ∞ (eaux permanentes), = (eaux temporaires), α (eau très abondante), β (eau abondante), γ (eau peu abondante), δ (eau très peu abondante). Quelquefois ces indications sont suivies du nom précis du lieu où se trouve le point d’eau, pour éviter la confusion entre des points d’eau de même nom. — Certains noms de lieu singuliers ont un pluriel ; p. ex. un nom de vallée portée non seulement par une vallée mais par plusieurs vallées voisines dont les eaux finissent par se réunir. Certains noms de lieux pluriels ont un singulier ; p. ex. une collection de vallées voisines désignées habituellement toutes ensemble par un pluriel et dont chacune séparément porte le même nom au singulier. — Les noms propres de tribus sont énoncés par le nom pluriel ou collectif désignant la tribu tout entière. Ils sont suivis de l’indication du genre et du nombre. À la suite sont donnés le masculin singulier, le féminin singulier et le féminin pluriel, signifiant « un homme (un animal mâle, un objet masculin) de la tribu ; une femme (un animal femelle, un objet féminin) de la tribu ; des femmes (des animaux femelles, des objets féminins) de la tribu ».

XVII. — Les noms propres d’homme sont indiqués par H ; ils sont tous masculins singuliers. Les noms propres de femme sont indiqués par F ; ils sont tous féminins singuliers. — Les noms propres de personnes qui ne sont portés ni par les nobles ni par les plébéiens, mais exclusivement par les esclaves ou les personnes de la classe des artisans (éneḍ) sont suivis de l’indication (escl.) ou (art.). Les noms de personnes qui ne sont suivis d’aucune indication sont portés par les nobles et les plébéiens. Les esclaves et les artisans ont souvent des noms de nobles et de plébéiens, mais quelquefois ils en ont que les nobles et les plébéiens ne portent pas. Les nobles et les plébéiens portent indistinctement les mêmes noms. — Les surnoms de personnes, qui n’ont pas été donnés à des enfants comme noms, sont inscrits dans le catalogue des noms propres de personnes et suivis de l’indication (surn.). Les surnoms sont nombreux dans l’Ăhaggar. Ce sont tantôt des noms propres de personne différents de celui qu’on a reçu, tantôt des noms rappelant une particularité physique ou un événement, tantôt des noms sans signification. Bien des personnes n’ont pas de surnom ; parmi celles qui en ont, certaines les acceptent, d’autres s’en offensent. Parfois les surnoms sont passagers, connus seulement de quelques intimes et vite oubliés ; parfois ils s’attachent tellement à la personne qu’elle n’est plus désignée autrement et que son nom réel tombe dans l’oubli. — Les noms de personnes non usités dans l’Ăhaggar, mais usités dans une autre contrée touaregue, ont une indication le faisant connaître.

XVIII. — Les noms propres d’animaux sont suivis de l’indication du genre et du nombre et de l’une des mentions CHA (chameau ; chamelle), CHE (cheval), J (jument), CHI (chien ; chienne), CHEV (chèvre), V (vache), BR (brebis). — Tous les chameaux, chamelles, chevaux, juments, chiens, chiennes, vaches, chèvres, brebis de l’Ăhaggar ont chacun leur nom. Il n’est pas d’usage de donner des noms aux bœufs, boucs, béliers, chats ni chattes. On en donne rarement aux ânes, qu’on distingue habituellement par le nom de leur robe, les appelant « le blanc », « le gris », etc. — Quelques Kel-Ăhaggar donnent un nom à leur épée, et ce nom se transmet avec elle de génération en génération ; c’est rare ; les épées ayant un nom sont très peu nombreuses.

XIX. — Abréviations :

ă-e. ăkâl-erĕṛen.
ăb. ăbankôr (trou à eau très peu profond, où il suffit de creuser la terre à moins d’un mètre de profondeur pour trouver de l’eau) (ar. « tillemas »).
Ăd. Ădṛaṛ.
Ăfed. Ăfedâfeda.
ă-ġ. ăkâl-ġezzoûlen.
ăġ. ăġelmam (réservoir d’eau naturel) (ar. « ṛedîr »).
Ăġr. Ăġrar.
ă-h. ăkâl-heġrîn.
Ăh. Ăhaggar.
Ăhel. Ăhellakan.
Ăhn. Ăhnet.
Ahṛ. Ahṛai.
Ăj. Ăjjer.
Ămad. Ămadṛor.
Ămeġ. Ămeġid.
an. animal ; animaux.
ân. ânou (puits de plus de 2 mètres de profondeur) (ar. « ḥasi »).
Ăneġ. Ăneġġir-n-Ăhaggar.
Ănh. Ănhef.
ar. arabe ; arabes.
art. artisan (personne appartenant à la race des artisans du pays touareg) (éned).
Ăṛech. Ăṛechchoum.
Ăṛef. Ăṛefsa.
ă-s. ăkâl-seṭṭĕfen.
Ăt. Ătakôr-n-Ăhaggar.
BR nom propre de brebis.
c.-à.-d. c’est-à-dire.
ch. chose ; choses.
CHA nom propre de chameau (ou de chamelle).
CHE nom propre de cheval.
CHEV nom propre de chèvre.
CHI nom propre de chien (ou de chienne).
col. collectif.
cor. corruption.
cult. 06 cultivée en 1906.
dial. Berb. Touat dialecte des Berbères du Touat, du Tidikelt et du Gourara.
dial. B. séd. Ṛ. et Ġ. dialecte des Berbères sédentaires de Ṛât et de Ġânet.
dim. diminutif.
dim. du pr. diminutif du précédent.
Duv. Duveyrier.
Éġé. Éġéré.
escl. esclave.
ex. exemple ; exemples.
F nom propre de femme.
f. femme ; femmes.
fem. femme ; femmes.
f. féminin.
fém. féminin.
fs. féminin singulier.
fp. féminin pluriel.
fr. français.
franç. français.
H nom propre d’homme.
h. homme ; hommes.
hom. homme ; hommes.
Imm. Immîdir.
inus. inusité.
Ioul. Ioullemmeden.
Iṛer. Ăh. Iṛerṛâren de l’Ăhaggar.
Iṛer. Ăj. Iṛerṛâren de l’Ăjjer.
J nom propre de jument.
lég. légendaire.
m. masculin.
masc. masculin.
ms. masculin singulier.
mp. masculin pluriel.
m. s. q. le pr. même sens que le précédent.
m. à m. mot à mot.
nc. nom commun.
np. nom propre.
non cult. 06 non cultivé en 1906.
Oua-h. Oua-helleġen.
oua-m. oua-mellen.
oua-s. oua-seṭṭĕfen.
p. ex. par exemple.
p. ext. par extension.
p. personne ; personnes.
pers. personne ; personnes.
pl. pluriel.
plur. pluriel.
pl. s. s. pluriel sans singulier.
qlq. quelque ; quelques.
qlqf. quelquefois.
qlconque quelconque.
Ṛâr. Ṛâris.
s. sens.
s. singulier.
sing. singulier.
s. s. pl. singulier sans pluriel.
s. et pl. singulier et pluriel.
s. e. sous-entendu.
Serk. Serkoût.
Sêrs. Sêrseġa.
sign. signification.
sign. signifier.
souv. souvent.
subs. substantif.
sf. substantif féminin.
sm. substantif masculin.
smf. substantif masculin et féminin.
surn. surnom.
syn. synonyme.
taġ. taġnout (puits peu profond, d’un à 2 mètres de profondeur).
Tăh. Tăhalṛa.
Tăit. Tăitoḳ.
tăm. tămâhaḳ.
ta-m. ta-mellet.
ta-s. ta-seṭṭĕfet.
Tăs. Tăseṛlit.
Tăż. Tăżoûlet.
Téf. Téfedest.
touj. toujours.
Tour. Tourha.
us. usité.
V nom propre de vache.
v. voir.
racine.
nom propre.
mot emprunté à l’arabe.
🚰 bonne eau.
🚱 mauvaise eau.
eaux permanentes.
= eaux temporaires.
α eau très abondante.
β eau abondante.
γ eau peu abondante.
δ eau très peu abondante.
μ mot qui, lorsqu’il est immédiatement suivi d’un substantif de la classe φ, nécessite la modification du son-voyelle de l’articulation initiale de ce substantif.
φ substantif qui, à l’un quelconque de ses genres ou de ses nombres, éprouve, dans les circonstances indiquées par la grammaire, une modification du son-voyelle de son articulation initiale.