Des hommes sauvages - original
VOYAGES,
RELATIONS ET MÉMOIRES
ORIGINAUX
POUR SERVIR A L'HISTOIRE DE LA DÉCOUVERTE
DE L'AMÉRIQUE,
PUBLIÉS POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS,
PAR HENRI TERNAUX.
HISTOIRE
D'UN PAYS SITUÉ DANS LE NOUVEAU MONDE,
NOMMÉ AMÉRIQUE,
PAR HANS STADEN DE HOMBERG, EN HESSE.
MARBOURG. — 1557.
Paris.
ARTHUS BERTRAND, LIBRAIRE-ÉDITEUR,
LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE DE PARIS,
RUE HAUTEFEUILLE, No 23.
______
M. DCCC. XXXVII.
Note de Wikisource
Cette présentation associe les gravures de l’édition originale de Marburg au texte de la traduction en français. Les gravures sont insérées à leur place dans l’ouvrage en allemand. La définition et la numérotation des chapitres sont celles de la traduction.
SOMMAIRE
- Chapitre premier.
- Chap. II. — Mon premier départ de Lisbonne en Portugal.
- Chap. III. — Comment les sauvages de Prannenbucke se révoltèrent et voulurent détruire l’établissement des Portugais.
- Chap. IV. — Description de notre forteresse. — Comment nous y fûmes attaqués.
- Chap. V. — Comment nous allâmes de Prannenbucke au pays des Buttugaris, où nous trouvâmes un vaisseau français avec lequel nous combattîmes.
- Chap. VI — Mon second départ de Séville en Espagne pour l’Amérique.
- Chap. VII. — Comment étant arrivés par 18 degrés, près la côte d’Amérique, nous ne pûmes trouver le port où l’on nous avait donné rendez-vous, et comment nous fûmes assaillis près de terre par un violent orage.
- Chap. VIII. — Comment nous quittâmes le port pour chercher le pays où nous voulions aller.
- Chap. IX. — Comment quelques-uns d’entre nous étant partis pour examiner la baie trouvèrent une croix sur un rocher.
- Chap. X. — Comment je fus envoyé au vaisseau avec un canot rempli de sauvages.
- Chap. XI. — De l’arrivée d’un des vaisseaux qui s’étaient séparés de nous pendant le voyage et à bord duquel se trouvait le premier pilote.
- Chap. XII. — Nous prenons le parti de nous rendre à l’île de Saint-Vincent qui est habitée par les Portugais, espérant pouvoir y fréter un vaisseau pour nous rendre à notre destination. — Naufrage que nous y éprouvons.
- Chap. XIII. — Comment nous apprîmes dans quel pays sauvage nous avions fait naufrage.
- Chap. XIV. — Description de Saint-Vincent.
- Chap. XV. — Du pays où demeurent les ennemis des Portugais les plus dangereux.
- Chap. XVI. — Comment les Portugais relevèrent Brîkiokia et construisirent des retranchements dans l’île de Sa-Maro.
- Chap. XVII. — Comment nous devions craindre les attaques de l’ennemi plutôt à certaines époques de l’année qu’à d’autres.
- Chap. XVIII. — Comment je fus fait prisonnier par les sauvages.
- Chap. XIX. — Les nôtres arrivent au moment ou les Indiens m’emmenaient. — Ils essayent de me reprendre. Les Indiens se tournent contre eux et leur livrent un combat.
- Chap. XX. De ce qui se passa pendant notre route vers le pays des Tuppins-Inbas.
- CHAP. XXI. Comment je fus traité par les sauvages le jour où ils arrivèrent à leur village.
- Chap. XXII. — Comment mes deux maîtres vinrent me trouver pour m’annoncer qu’ils m’avaient donné à un de leur amis, qui devait me garder, et me tuer quand le temps serait venu de me manger.
- Chap. XXIII. — Comment les Indiens me firent danser devant la cabane qui contient leurs idoles, nommés Tamerka. 107
- Chap. XXIV. — Comment on me conduisit après la danse, chez Ipperu Wasu qui devait me tuer.
- Chap. XXV. — Comment ceux qui m’avaient fait prisonnier me déclarèrent avec colère, que les Portugais avaient tué leur père et qu’ils voulaient s’en venger sur moi.
- Chap. XXVI. — Comment un Français que les vaisseaux avaient laissé chez les Indiens vint me voir, et leur dit qu’ils pouvaient me manger et que j’étais Portugais.
- Chap. XXVII. — Comment j’eus un grand mal de dents.
- Chap. XXVIII. — Comment les sauvages me conduisirent à leur principal roi, nommé Konyan Bebe, et de la manière dont j’y fus traité.
- Chap. XXIX. — Les Tuppins-lkins arrivent avec vingt-cinq canots comme je l’avais annoncé au roi, et attaquent le village où je me trouvais.
- Chap. XXX. — Comment les chefs se rassemblèrent le soir au clair de la lune.
- Chap. XXXI. — Comment les Tuppins-Ikins brûlèrent un autre village, nommé Mambukabe.
- Chap. XXXII. — Un vaisseau vient de Brickioka pour savoir ce que je suis devenu, et les sauvages refusent de le dire.
- Chap. XXXIII. — Le frère du roi, Jeppipo Wasu, arrive de Mambukabe et me raconte que celui-ci, sa mère et tous les leurs étaient tombés malades. Il me prie d’envoyer mon Dieu pour qu’il leur rende la santé.
- Chap. XXXIV. — Comment le roi Jeppipo Wasu revient malade à son village.
- Chap. XXXV. — Comment le Français qui leur avait conseillé de me dévorer revint au village, et comment je le suppliai de m’emmener avec lui ; mais mon maître ne voulut pas y consentir.
- Chap. XXXVI. — Les Indiens dévorent un prisonnier et me conduisent à cette fête.
- Chap. XXXVII. — Ce qui se passa pendant notre retour après que cet esclave eut été dévoré.
- Chap. XXXVIII. — Comment les Portugais envoyèrent un second vaisseau à ma recherche.
- Chap. XXXIX. — Comment un esclave de ces Indiens me calomniait toujours et aurait désiré me voir dévorer, et comment il fut tué et mangé en ma présence.
- Chap. XL. — De l’arrivée d’un vaisseau français qui acheta aux sauvages, du coton et du bois du Brésil, et à bord duquel je me serais volontiers embarqué si Dieu l’avait voulu permettre.
- Chap. XLI. — Les Indiens se mettent campagne et m’emmènent avec eux. Ce qui arriva pendant la marche.
- Chap. XLII. — Comment les prisonniers furent traités pendant le voyage.
- Chap. XLIII. — Comment les sauvages dansèrent autour de leurs ennemis, à l’endroit où nous campâmes le jour suivant.
- Chap. XLIV. — Comment le vaisseau français à bord duquel ils avaient promis de me conduire à leur retour de la guerre était encore à Uwattibi.
- Chap. XLV. — Comment les sauvages mangèrent le corps de George Ferrero, l’un des deux chrétiens, et fils du gouverneur.
- Chap. XLVI. — Comment Dieu fit un miracle.
- Chap. XLVII. — Comment un jour que j’étais à la pêche avec deux sauvages, Dieu fit un grand miracle pour moi à l’occasion d’un orage.
- Chap. XLVIII. — Comment les Indiens dévorèrent le second des chrétiens qui avaient été tués.
- Chap. XLIX. — De l’endroit où les sauvages me conduisirent pour me donner.
- Chap. L. — Comment les Indiens de ce village me racontèrent que le vaisseau, dont j’ai parlé plus haut, était reparti pour la France.
- Chap. LI. — Comment quelque temps après que je fus dans ce village il y vint un autre vaisseau français, nommé la Catherine de Vatteville, qui me racheta, et comment cela arriva.
- Chap. LII. — Comment se nommait le capitaine du vaisseau ; d’où il venait. — Ce qui nous arriva encore avant de quitter le port. — Notre retour en France.
- Chap. LIII. — Comment on me conduisit à Dieppe dans la maison du capitaine de la Belette, qui avait quitté le Brésil avant nous. et n’était pas encore arrivé.
- Ma prière au Dieu tout-puissant.
- Chap. Ier. — De la navigation depuis Lisbonne jusqu’à Rio-de-Janeiro, situé par 24 degrés au delà de l’équateur et environ sous le tropique du capricorne.
- Chap. — II. Du pays d’Amérique ou du Brésil dont j’ai visité une partie.
- Chap. — III. Des grandes montagnes de ce pays.
- Chap. IV. — Des habitations des Tuppinambas, dont j’ai été le prisonnier.
- Chap. V. — De leur manière de faire du feu.
- Chap. VI. — De leur manière de se coucher.
- Chap. VII. — De leur adresse à tuer les animaux sauvages et les poissons à coups de flèches.
- Chap. VIII. — De la conformation de ces peuples.
- Chap. IX. — Comment les Indiens faisaient pour couper avant d’avoir pu acheter aux chrétiens des haches, des couteaux et des ciseaux.
- Chap. X. — De leur pain, de leurs récoltes et de la manière dont ils préparent leur nourriture.
- Chap. XI. — Comment ils font cuire leurs aliments.
- Chap. XII. — De la manière dont ils se gouvernent.
- Chap. XIII. — De la manière dont ils fabriquent leurs plats et leurs vases.
- Chap. XIV. — De leur manière de fabriquer des boissons enivrantes et de boire.
- Chap. XV. — De leurs ornements, de leur manière de se peindre le corps et de leurs noms.
- Chap. XVI. — Des ornements des femmes.
- Chap. XVII. — Comment les sauvages donnent le premier nom aux enfants.
- Chap. XVIII. — Du nombre de leurs femmes et de leur manière de les traiter.
- Chap. XIX. — De leurs fiançailles.
- Chap. XX. — De leurs propriétés.
- Chap. XXI. — De ce qu’ils regardent comme la plus grande gloire.
- Chap. XXII. — De leur religion.
- Chap. XXIII. — Comment les femmes deviennent aussi des prophètes.
- Chap. XXIV. — De leur manière de naviguer.
- Chap. XXV. — Pourquoi ils dévorent leurs ennemis.
- Chap. XXVI. — Des préparatifs qu’ils font quand ils veulent entreprendre une incursion dans le pays de leurs ennemis.
- Chap. XXVII. — De leurs armes.
- Chap. XXVIII. — Des cérémonies avec lesquelles les sauvages tuent et mangent leurs prisonniers.
- Chap. XXIX. — Description de quelques animaux du pays.
- Chap. XXX. — D’une espèce d’insecte de la grandeur d’une petite puce, et que les sauvages nomment attun.
- Chap. XXXI. — D’une espèce de chauve-souris de ce pays, qui mord les gens pendant leur sommeil, aux orteils et au front.
- Chap. XXXII. — Des abeilles du pays.
- Chap. XXXIII. — Des oiseaux du pays.
- Chap. XXXIV. — De quelques arbres du pays.
- Chap. XXXV. — Du coton, du poivre et de quelques racines qui servent de nourriture aux sauvages.