Derniers vers (Anna de Noailles)/Conscience
CONSCIENCE
Quand le sort semble pur et franc
Et que la jeunesse s’efforce,
Comme la sève sous l’écorce,
À dominer le corps souffrant,
Périr paraît inique et lâche ;
On s’acharne à la dure tâche,
Comme un travailleur dans le rang.
J’ai craint d’avoir tort en mourant.