DERNIER AMOUR.



I.

L’AVEU


 Vous m’admirez, dites-vous, quand le soir,
Au milieu des enfants joyeux, je viens m’asseoir,
Grave et doux, et rêvant des choses de la vie.
 Vous m’admirez, jeune et charmante amie,
Et votre voix le dit avec grâce et douceur !
Mais devinez-vous tout au front de ce rêveur ?
Et savez-vous qu’alors il se dit en lui-même :
 Elle m’admire ! et moi, je l’aime !


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