De la nature/Sommaire du livre V

Traduction par divers traducteurs sous la direction de Charles Nisard.
Lucrèce, Virgile, Valérius Flaccus - Œuvres complètesFirmin Didot (p. 144).


LIVRE V.


Magnifique éloge d’Épicure. — Théorie sur le monde. — Ce n’est point une essence divine. Il ne peut être non plus l’ouvrage des dieux, car il est plein d’imperfections ; ni leur séjour, car il est exposé à la ruine. — Il a eu un commencement, et il aura une fin, parce qu’il se compose de substances périssables qui se livrent une guerre éternelle. — De sa formation. Comment il se débrouilla peu à peu, et devint une masse harmonieuse et distincte, par la superposition des quatre éléments. — Du cours des astres. Exposition des nombreux systèmes sur leur mouvement. — Du soleil et de la lune : leur volume, leurs phases, leurs éclipses. — Décroissement périodique des jours et des nuits. — Du monde naissant. Il enfante tour à tour les plantes, les arbres, les oiseaux, les quadrupèdes, les hommes. — Peinture de la société humaine à son berceau. — Origine de la propriété, du langage, du gouvernement, de la guerre, de la religion. — Développement lent et graduel de l’industrie, des arts, et des sciences.