CHAPITRE VII


Littérature des Nègres.




Willeberforce, de concert avec les membres de la société qui s’occupe de l’éducation des Africains, a fondé pour eux une espèce de collège à Clapham, distant de Londres d’environ deux myriamètres. Les premiers qu’on y a placés sont vingt-un enfans envoyés par le gouverneur de Sierra-Leone. J’ai visité cet établissement en 1802, pour m’assurer, par moi-même, du progrès des élèves, et j’ai vu qu’entre eux et les Européens il n’existoit de différence que celle de la couleur. La même observation a été faite, 1o. à Paris, au collège de la Marche, où Coesnon, ancien professeur de l’Université, avoit réuni un nombre d’enfans nègres. Plusieurs membres de l’Institut national qui ont, comme moi, examiné et suivi les élèves dans les détails habituels de la vie, dans les cours particuliers, dans les exercices publics, confirmeront mon témoignage. 2o. Elle a été faite à l’école des Nègres de Philadelphie, par un homme calomnié avec acharnement, puis assassiné judiciairement, Brissot[1], citoyen d’une probité rigide, qui est mort pauvre comme il avoit vécu. 3o. Elle a été faite à Boston, par le consul français Giraud, sur une école de quatre cents Noirs qui sont élevés séparément. La loi autorise leur mélange avec les petits Blancs ; mais ceux-ci les tourmentoient par suite d’une prévention héréditaire qui n’est point encore totalement effacée, et qui, à partir des principes de la droite raison, n’est flétrissante que pour les Blancs, flétrissante surtout pour les loges de francs-maçons de cette ville ; elles fraternisent entre elles, mais elles n’ont jamais visité la loge africaine. Une seule fois, elle a été placée sur la même ligne, lorsqu’au service funèbre pour Washington, elle fit partie du cortége.

Dans la foule des auteurs qui reconnoissent chez les Nègres les facultés intellectuelles, aussi susceptibles de développement que chez les Blancs, j’avois oublié de citer Ramsay[2], Hawker[3], Beckford[4] ; il prétendoit ce bon Wadstrom qu’à cet égard les Noirs ont la supériorité[5] ; et l’ancien consul américain Skipwith est du même avis.

Clenard comptoit à Lisbonne plus de Maures et de Nègres que de Blancs, et ces Noirs, disoit-il, sont pires que des brutes[6]. Les choses ont bien changé ; le savant secrétaire de l’académie de Portugal, Correa de Serra, cite plusieurs Nègres instruits, avocats, prédicateurs et professeurs qui, à Lisbonne, à Riojaneiro, et dans les autres possessions portugaises, se sont signalés par leurs talens. En 1717, le Nègre don Juan Latino enseignoit à Séville la langue latine ; il vécut cent dix-sept ans[7]. La brutalité de ces Africains dont parle Clenard, n’étoit que le résultat de l’oppression et de la misère : lui-même reconnoît ailleurs leur aptitude. « J’enseigne, dit-il, la littérature à mes esclaves nègres ; j’en ferai un jour des affranchis, et j’aurai mon Diphilus comme Crassus, mon Tyron comme Ciceron ; ils écrivent déjà fort bien, et commencent à entendre le latin ; le plus habile me fait la lecture à table[8] ».

Lobo, Durand, Demanet, qui ont résidé long-temps, le premier en Abyssinie, les autres en Guinée, trouvent aux Nègres un esprit vif et pénétrant, un jugement sain, du goût, de la délicatesse[9]. Divers écrivains ont recueilli des reparties brillantes, des réponses vraiment philosophiques de Noirs. Telle est la suivante, rapportée par Bryan-Edwards, d’un esclave endormi que son maître réveilloit, en disant : N’entends-tu pas maître qui appelle ? le pauvre Nègre ouvre les yeux et les referme aussitôt, en disant : Sommeil n’a pas de maître.

Quant à leur intelligence pour les affaires, elle est bien connue dans le Levant. Tel étoit Farhan, vendu au prince de l’Yemen, qui le fit gouverneur de Loheia ; ses talens, sa prudence, ses vertus domestiques ont été célébrés par Niebuhr, qui l’a connu. Michaud le père m’a dit avoir vu dans divers ports du golfe Persique, des Nègres à la tête de grandes maisons de commerce, recevant des envois, expédiant des bâtimens sur toutes les côtes de l’Inde. Il avoit acheté à Philadelphie, et amené en France un jeune Nègre de l’intérieur de l’Afrique, enlevé à un âge où déjà sa mémoire avoit recueilli quelques notions géographiques sur le pays qui l’avoit vu naître. Le naturaliste l’élevoit soigneusement, et se proposoit, après son éducation finie, de le renvoyer dans son pays natal, comme voyageur, pour explorer des contrées peu connues ; mais Michaud étant allé mourir sur les côtes de Madagascar, son Nègre, qui l’avoit suivi, a été vendu impitoyablement. J’ignore si l’on a fait droit aux réclamations de Michaud fils contre ce trait d’inhumanité.

Quelquefois, chez les Turcs, les Nègres arrivent aux postes les plus éminens ; les écrivains s’accordent à citer le Kislar-Aga, ou chef des eunuques noirs de la Porte, en 1730, comme un homme d’une sagesse profonde et d’une expérience consommée[10].

Adanson, étonné de voir les Nègres du Sénégal lui nommer un grand nombre d’étoiles, et raisonner pertinemment sur les astres, assure qu’avec de bons instrumens ils deviendroient bons astronomes[11].

Sur divers points de la côte il y a des Nègres sachant deux ou trois langues, et faisant les fonctions d’interprètes[12]. En général ils ont la conception rapide, et jouissent d’une mémoire surprenante. Villaut, Barbot, et d’autres voyageurs en font la remarque[13]. Stedman a connu un Nègre qui savoit le Coran par cœur ; on raconte la même chose de Job-ben-Salomon, fils du roi mahométan de Bunda, sur la Gambie. Salomon, pris en 1730, fut conduit en Amérique, et vendu dans le Maryland. Une suite d’aventures extraordinaires, qu’on peut lire dans le More-lak, le conduisirent en Angleterre, où son air de dignité, la douceur de son caractère, et ses talens lui firent des amis, entre autres le chevalier Hans-Sloane, pour lequel il traduisit divers manuscrits arabes. Après avoir été accueilli avec distinction à la cour de Saint-James, la compagnie d’Afrique, qui s’y intéressoit, le fit reconduire à Bunda en 1734. Un oncle de Salomon lui dit en l’embrassant : Depuis soixante ans tu es le premier que j’aye vu revenir des îles américaines. Salomon écrivit à ses amis d’Europe et du nouveau Monde, des lettres qui furent traduites et lues avec intérêt. Son père étant mort, il lui succéda, et se fit aimer dans ses États[14].

Le fils du roi de Nimbana, venu en Angleterre pour faire ses études, avoit embrassé avec un succès éclatant divers genres de sciences, et appris l’hébreu pour lire la Bible en original. Ce jeune homme, qui donnoit de grandes espérances, mourut peu de temps après son retour en Afrique.

Ramsay, qui a passé vingt ans au milieu des Nègres, leur attribue l’art mimique à tel point qu’ils pourroient rivaliser, dit-il, avec nos Roscius modernes.

Labat assure qu’ils sont naturellement éloquens. Poivre fut souvent étonné par le talent des Madecasses, en ce genre, et Rochon a cru devoir insérer dans son voyage de Madagascar, le discours d’un de leurs chefs, qu’on peut lire avec plaisir, même après celui de Logan[15].

Stedman, qui les croit capables de grands progrès, et qui leur accorde spécialement le génie poétique et musical, énumère leurs instrumens à corde et à bouche au nombre de dix-huit[16] ; et cependant on ne voit pas dans sa liste leur fameux balafou[17], formé d’une vingtaine de tuyaux de bois dur qui vont en diminuant, et qui résonne comme un petit orgue.

Grainger décrit une sorte de guitare inventée par les Nègres, sur laquelle ils jouent des airs qui respirent une mélancolie douce et sentimentale[18] ; c’est la musique des cœurs affligés. La passion des Nègres pour le chant ne prouve pas qu’ils soient heureux ; c’est l’observation de Benjamin Rush, qui indique les maladies résultantes de leur état de détresse et de malheur[19].

Le docteur Gall m’assurait qu’aux Nègres manquent les deux organes de la musique et des mathématiques. Quand sur le premier article, je lui objectois qu’un des caractères les plus saillans des Nègres est leur goût invincible pour la musique, en convenant du fait, il m’opposoit leur incapacité de perfectionner ce bel art. Mais l’énergie de ce penchant n’est-elle pas un signe incontestable de talent ? Il est d’expérience que les hommes réussissent dans les études vers lesquelles une propension décidée, une volonté forte les entraînent. Qui peut présager à quel point les Nègres excelleront dans cette partie, quand les connoissances de l’Europe entreront dans leur domaine ? peut-être auront-ils des Gluck et des Piccini. Déjà Gossec n’a pas dédaigné de transporter, dans une pièce de circonstance, le Camp de Grand-Pré, un air des Nègres de Saint-Domingue.

La France eut jadis ses Trouvères et ses Troubadours, comme l’Allemagne ses Min-Singer, et l’Écosse ses Minstrells. Les Nègres ont les leurs, nommés Griots, qui vont aussi chez les rois faire ce qu’on fait dans toutes les cours, louer et mentir avec esprit. Leurs femmes, les Griotes, font à peu près le métier des Almées en Égypte, des Bayadères dans l’Inde[20]. C’est un trait de conformité de plus avec les femmes voyageuses des Troubadours. Mais ces Trouvères, ces Min-Singer, ces Minstrells furent les devanciers de Malherbe, Corneille, Racine, Shakespeare, Pope, Gesner, Klopstok, etc. Dans tout pays le génie est l’étincelle recélée dans le sein du caillou ; dès qu’elle est frappée par l’acier, elle s’empresse de jaillir.

Au seizième siècle, Louise Labbé, de Lyon, surnommée la belle Cordière, par allusion à l’état de son mari.

Au dix-septième siècle, Billaut, surnommé maître Adam, menuisier à Nevers.

Hubert Pott, simple journalier en Hollande ; Beronicius, ramoneur de cheminées dans le même pays, avoient présenté le phénomène du talent poétique uni à des professions qui repoussent communément l’idée d’un esprit cultivé ; le goût le plus sévère les maintient au Parnasse, quoiqu’il ne leur assigne pas les premières places. Le voyageur Pratt proclame Hubert Pott le père de la poésie élégiaque en Hollande[21] ; et dans l’édition donnée à Middelbourg des Œuvres de Beronicius, l’estampe placée au frontispice représente Apollon couronnant de lauriers le poëte ramoneur[22].

De nos jours, un domestique de Glats, en Silésie, s’est fait remarquer par ses romans[23]. Bloomfield, valet de charrue, a publié des poésies imprimées plusieurs fois, et dont une partie a été traduite dans notre langue[24]. Greensted, servante à Maidstone, et une simple laitière de Bristol, Anne Yearsley, se sont placées au rang des poëtes. Les malheurs des Nègres ont été l’objet des chants de cette dernière, dont les œuvres ont eu quatre éditions. De même on a vu quelques-uns de ces Africains, que l’iniquité voue au mépris, franchir tous les obstacles que cette situation leur opposoit, et cultiver leur raison. Plusieurs sont entrés comme écrivains dans la carrière littéraire.

Lorsqu’en 1787, Toderini publia trois volumes sur la littérature des Turcs[25], beaucoup de personnes qui doutoient s’ils en avoient une, furent étonnées d’apprendre que Constantinople possède treize bibliothèques publiques. La surprise sera-t-elle moindre à l’annonce d’ouvrages composés par des Nègres et des Mulâtres ? Parmi ceux-ci, je pourrois nommer Castaing, qui a montré du talent poétique, ses pièces ornent divers recueils ; Barbaud-Royer, Boisrond, l’auteur du Précis des Gémissemens des Sang-mêlés[26] ; Milscent, qui dans un de ses écrits a pris le nom de Michel Mina, tous Mulâtres des Antilles ; et Julien Raymond, également Mulâtre, associé de la classe des sciences morales et politiques de l’Institut, pour la section de législation. Sans avoir la prétention de justifier en tout la conduite de Raymond, on peut louer l’énergie avec laquelle il a défendu les hommes de couleur et Nègres libres. Il a publié une foule d’opuscules, dont la collection importante pour l’histoire de Saint-Domingue, peut servir d’antidote aux impostures débitées par des colons[27].

J’aurois pu nommer la Négresse Belinda, née dans une contrée charmante de l’Afrique ; elle y fut volée à douze ans, et vendue en Amérique. Quoique pendant quarante ans j’aye servi, dit-elle, chez un colonel, mes travaux ne m’ont obtenu aucun soulagement ; âgée de soixante-dix ans, je n’ai pas encore joui des bienfaits de la création. Avec ma fille, je traîne le reste de mes jours dans l’esclavage et la misère ; pour elle et pour moi, je demande enfin la liberté. Telle est la substance du mémoire qu’elle adressa, en 1782, à la législature de Massachusett. Les auteurs de l’American Museum[28] ont recueilli cette pièce écrite sans art, mais dictée par l’éloquence de la douleur, et par là même plus propre à émouvoir les cœurs.

J’aurois pu nommer encore César, Nègre de la Caroline du nord, auteur de diverses pièces de poésies imprimées, et qui sont devenues des chants populaires, comme celles du valet de charrue Bloomfield.

Les écrivains nègres sont en plus grand nombre que les Mulâtres, et ils ont en général montré plus de zèle pour venger leur compatriotes africains ; on en verra des preuves dans les articles d’Amo, Othello, Sancho, Vassa, Cugoano, Phillis-Wheatley. Mes recherches m’ont mis à portée de faire connoître d’autres Nègres, dont quelques-uns n’ont pas écrit, mais à qui la supériorité de leurs talens et l’étendue de leurs connoissances ont acquis de la renommée ; dans le nombre on trouvera seulement un ou deux Mulâtres. Marcel, directeur de l’Imprimerie impériale, qui a donné au Caire une édition de Loqman[29], croit que ce fabuliste esclave étoit Abyssin ou Éthiopien ; conséquemment, dit-il, un de ces Noirs à grosses lèvres et à cheveux crépus, tirés de l’intérieur de l’Afrique ; que, vendu à des hébreux, il gardoit des troupeaux en Palestine. L’éditeur présume que Ésope, Αἴσωπος, qui n’est guère qu’une altération du mot Αἰθίοψ, Éthiopien, pourroit être le même que Loqman[30] ; cette conjecture est trop vague. Parmi ces fables qu’on lui attribue, la dix-septième et la vingt-troisième concernent des Nègres ; mais l’auteur l’étoit-il ? C’est un problème.

En partant de la même hypothèse, on pourroit joindre à Loqman tous les Éthiopiens distingués dont l’histoire a conservé les noms, et surtout cet abbé Grégoire qui, venu en Europe vers le milieu du dix-septième siècle, visita l’Italie, l’Allemagne, fut très-accueilli à la cour de Gotha, et périt dans un naufrage, en voulant retourner dans sa patrie. Il a été trop vanté peut-être par Fabricius, la Croze et Ludolphe[31] ; ce dernier acquittoit la dette de la reconnoissance envers un homme qui lui avoit été très-utile pour apprendre la langue et l’histoire d’Éthiopie. Dans son Commentaire sur cette histoire, Ludolphe a inséré le portrait de l’abbé Grégoire, gravé par Heiss en 1691, c’est vraiment la figure d’un Nègre[32]. Tel étoit aussi le peintre Higiemond, sur lequel on va lire une notice.

Sonnerat assure que les peintres indiens n’entendent pas la perspective ni le clair obscur, quoiqu’ils donnent un fini parfait à leurs ouvrages. Cependant Higiemond ou Higiemondo, nommé communement le Nègre, étoit reconnu pour un habile artiste qui, dans ses compositions, mettoit moins d’art que de naturel. C’est le jugement qu’en porte Joachim de Sandrart, dans son Academia nobilissimæ artis pictoriæ[33]. Il l’appelle très-célèbre (clarissimus), et se félicite d’avoir de lui quelques bons tableaux, mais il n’indique pas l’époque à laquelle il a vécu. L’épithète nigrum, dans le texte latin de Sandrart, seroit insuffisante pour prouver que Higiemond étoit Nègre, une foule de Blancs en Europe se nomment Le Noir. Les doutes s’évanouissent en voyant la figure de Higiemond, gravée, en 1693, par Kilian, et insérée dans les deux ouvrages de Sandrart ; le premier, celui qu’on vient de citer[34] ; le second, son traité allemand, sous le titre italien, d’Academia Tedesca delle architectura, scultura, pittura[35].

Le savant de Murr révoque en doute l’existence de Higiemond. Ce nom, dit-il, est étranger aux langues d’Afrique, comme à celles de la Chine, et ce dernier pays n’a pas de Nègres. Parmi les peintres chinois les plus fameux, le P. du Halde cite Tong-Pech-Ho et Kjoh-She-Tchoh, sans parler de Higiemond. Ce nom paroît emprunté d’un passage de Pline le naturaliste : Apparet multo vetustiora, picturæ principia esse, eosque qui monochromata pinxerint (quorum aetas non traditur) aliquanto ante fuisse Higiemonem, Diniam, Charmodam, etc.[36]. » Divers manuscrits portent Hygienontem, et Sandrart lui-même compte un Hygiaenon parmi les premiers peintres de portrait. De Murr en conclut que Sandrart, alors en Hollande, a été trompé par quelque brocanteur qui, en lui vendant des peintures chinoises, aura jugé à propos d’attribuer les meilleures à un nommé Higiemond[37].

Je rends grâces au savant de Nuremberg, pour ses observations ; mais ce qu’il allègue est-il autre chose qu’une conjecture ? Dans le peu que l’on connoît des idiomes nègres, je ne vois rien, absolument rien qui repousse la dénomination de Higiemond. Un marchand de tableaux aura donné sans raison la qualité de chinois à un homme qui ne l’étoit pas, et dont le nom presque identique à celui d’un peintre ancien, forme une coïncidence comme tant d’autres. Cette explication est aussi plausible que la supposition d’un brocanteur assez familiarisé avec les auteurs anciens, pour emprunter de Pline le nom d’Higiemond, tandis qu’il pouvoit tout aussi facilement en forger un autre.

Le talent n’est exclusivement attaché à aucun pays, à aucune variété d’hommes. On a vu ici, en 1805, le premier peintre de la cour de Bade, qui est un Calmouk, nommé Fedor, et j’ai sous les yeux une pièce de vers anglais, dont l’objet est de célébrer le talent d’un peintre nègre des États-Unis[38]. C’est ici l’occasion peut-être de rappeler qu’à Rome la peinture étoit un art interdit aux esclaves. Voilà pourquoi, dit Pline l’ancien, on n’en connoît point qui se soient distingués dans ce genre, ni dans la toreutique[39].



  1. V. ses Voyages, t. II, p. 2.
  2. V. Objections to the abolition of the slave trade with answers, etc, by Ramsay, in-8o, London 1778.
  3. Sermon, in-4o, 1789.
  4. V. Remarks upon the situation of the Negroes in Jamaica, in-8o, London 1788, p. 84 et suiv.
  5. V. Observations on the slave trade, in-8o, London 1789.
  6. V. Variétés littéraires, in-8o, Paris 1786, t. I, p. 39.
  7. Fait communiqué par de Lasteyrie.
  8. Ibid., p. 88.
  9. V. Durand, p. 58. Demanet, Histoire de l’Afrique française, t. II, p. 3. Relation historique de l’Abyssinie, par Lobo, in-4o, Paris 1728, p. 680.
  10. V. Observations sur la religion, les loix, les mœurs des Turcs, traduit de l’anglais, par M. B., Londres 1769, p. 98.
  11. V. Voyage au Sénégal, p. 149.
  12. V. Clarckson, p. 125.
  13. V. Prevot, t. IV, p. 198.
  14. V. le More-lack (par le Cointe-Marsillac), in-8o, Paris 1789, c. xv.
  15. V. Voyage à Madagascar et aux Indes occidentales, par Rochon, in-8o, Paris, 3 vol., t. I, p. 173 et suiv.
  16. V. Stedman, c. xxvi.
  17. D’autres disent balafat ou balafo, et le comparent à une épinette.
  18. The sugar cane, a poem, in four books, by James Grainger, in-4o, 1764.
  19. V. American Museum, t. IV, p. 82.
  20. V. Golberry, ibid.
  21. V. Pratt, t. II, p. 208.
  22. Beronicius a fait des poésies latines ; son poëme en deux livres, intitulé : Georgarchontomachia, ou Combat des paysans et des grands, a été traduit en vers hollandais, et le tout a été réimprimé in-8o, à Middelbourg, en 1766.
  23. V. La Prusse littéraire, par Denina, article Peyneman.
  24. V. Contes et Chansons champêtres, par Robert Bloomfield, traduit par de La Vaisse, in-8o, Paris 1802.
  25. Letteratura turchesca dell’ abate Giambatista Toderini, 3 vol. in-8o, Venezia 1787.
  26. Par P. M. C. Sang-mêlé, in-8o, chez Baudoin.
  27. V. surtout, la véritable origine des troubles de Saint-Domingue, par Raymond.
  28. V. t. I, p. 538.
  29. V. Fables de Loqman, etc., in-8o, au Caire 1799.
  30. V. La Notice de l’éditeur, p. 10 et 11.
  31. V. Salutaris lux Evangelii, etc., par Fabricius, p. 176 et suiv. Histoire du christianisme des Indes, par la Croze, in-8o, la Haye 1739, p. 73. Jobi Ludolfi, Historia æthiopica, in-fol., Francofurti ad Mænum 1681.
  32. V. J. Ludolfi, ad suam Historiam commentarius, in-fol., Francof. ad Mæn. 1691, præmium 13.
  33. V. in-fol., Norimbergæ 1683, c. xv, p. 34.
  34. Ibid. p. 180.
  35. 3 vol. in-fol. Norimbergæ. V. la seconde partie qui, dans l’exemplaire de la Bibliothèque impériale de Paris, est reliée comme première ; et la nouvelle édition faite également à Nuremberg, en 1774, t. VI, p. 53, et t. VII, p. 194.
  36. Pline, l. xxxv, c. viii, § 34.
  37. Lettre de M. de Murr, etc., Nuremberg, 2 juin 1808.
  38. V. Poems on various subjects, etc., by Phillis Wheatley, in-12, Walpole 1803, p. 73 et suiv.
  39. V. Pline, l. xxxv, c. xvii ; et les Mémoires de l’Académie des Inscriptions, t. XXXV, p. 345.