P. Fort (p. 197-200).

LE AMOUR

À Saint Pol Roux.
PREMIÈRE NUIT DE NOCE D’UN ANGLAIS
RACONTÉE PAR LUI-MÊME.

Je entrai dans la chambre et je vis Milady dans le blottissement du lit conjugal. Alors, je ôtai le ulster de moâ, le gilet de moâ, le cravate de moâ, et je continuai le dépouillement du dénudement… Jenny qui regardait avec un z-yeux disait : « Very biautifoul » et moâ répondais : « confortable ».

Je glissai mon personne avec suavité près de petite femme à moâ… Aoh délicious !… Oh ! le senteur exquise !… son petite peau, il émanait le benjoin, il jaillissait le sentement de la rose ! et je étais énivré comme par le pale ale… je embrassais Jenny : Oh ! le râpement du pêche ! Je embrassai encore la petite femme et je dis à elle : « Je allai faire goûter à vô le douceur du amour légitime béni par le clergyman dans le temple du Dieu omnipotent… Savez-vous, Jenny ? » Jenny savait pas. Moâ non plus. Mais je avais, avant de entrer dans le temple, demandé au père de moâ le éclaircissement du devoir époustal.

Comme encore plus je embrassai Jenny, elle dit : « Vô énervez moâ. Yes ! je étais aussi dans le énervement. Et, je criai : « Milady !… » Milady répondit : « Vô, il était ’nbécile » et tournait son dos du côté de moâ… Je comprenai : Milady qui était si bôcoup énormément enthousiaste pour le amour, il avait son humeur vexé parce qu’il ne savait rien. Aussi, dans le dedans de moâ, je riai fort et dis à Milady : « Tournez le jolie figuioure de vô du côté du tête à moâ. » Comme Mylady ne tournait rien du tout, je criai : « Alors ! ne bougez plus ! »

Et ayant le ressouvenance du leçon paternelle, je commençai :

Moâ, mis la main droite sur la tête à moâ, et je descendai la main lentement jusqu’à la rencontration de la chose qui devait empêcher la main de passer… Yes ! la chose qui empêchait, ce était ce nez : Je saisis ce nez à moâ et je posai bôcoup délicatement la main gauche sur la tête de Jenny. Je descendai la main gauche doucement jusqu’au contraire du main droite… Oh ! doucement, bôcoup et encore plus, tant le suave bonheur du amour il s’infiltrait dans tous les molécules de moâ. Le sentement du rose et du benjoin, il pénétrait dans mon personne… Ah ! déliciouse !… Je aurais voulu lâcher le nez pour renifler mieux ces sentements… Et je descendais toujours le main gauche… Aoh !… Oh ! je avais trouvé ! je avais compris ! et je dis à Jenny : « Le biautifoul douceur du amour, il va venir », et je mis le nez de moâ à la place du main gauche.

Jenny, il se prit à rire à gorge déployée ; elle déployait sa belle gorge pour rire… Mais je ne avais plus le sentement du rose et du benjoin… Et moâ il ne savait plus combien de temps devait durer le bonheur du amour que Milady il trouvait bôcoup délicious puisque elle riait encore plus que davantage.

Enfin, Jenny dit à moâ : « Vô, il était ridicule. »

Ce devait être la fin : Je étais heureux et retirais le nez de moâ.

Voilà le amour !