Cours d’agriculture (Rozier)/TRAMAIL


TRAMAIL, (Chasse et Pêche.) Ce nom paroît comprendre génériquement diverses sortes de filets, dont le caractère commun est d’être composés de trois nappes posées et appliquées l’une sur l’autre, mais qui diffèrent plus ou moins dans leurs formes et dimensions, ainsi que par les usages auxquels on les destine. J’ai déjà eu occasion de dire que, de ces trois nappes, celle qui tient le milieu s’appelle ordinairement toile, et que celles qui l’enveloppoient ou recouvroient en dessus et en dessous, portoient le nom d’aumez ou aumées. (Voyez l’art. Filet.)

Les principales espèces de tramaux ou filets contre-maillés, que j’ai eu occasion de décrire, sont les pantières ou pantaines, pour les Bécasses ; les halliers, pour les Cailles ; les rafles et araignes, pour les Merles et les Grive. (Voyez ces articles.) On se sert aussi, pour pêcher, du tramail proprement dit, filet semblable au hallier, excepté qu’il est plus haut, ayant communément environ quatre pieds sur une longueur indéterminée, et qui, de plus, est garni par sa tête de flottes de liège, et par ses pieds de balles de plomb.

Enfin les filets contre-maillés s’emploient encore, selon les vieux auteurs, pour faire des pans ou panneaux, ou toiles à prendre un grand nombre de bêtes à quatre pieds.

Ces pans ou panneaux sont très-usités pour la chasse du Lapin et du Lièvre. (Voyez ces deux mots.) Ils servent aussi pour le loup, le renard, le blaireau, etc. Ces différens usages rendent la description de ce filet assez intéressante pour qu’on ait jugé convenable de la placer ici, et de réparer par là une erreur de distribution qui a eu lieu dans le classement de l’article relatif au panneau.

Le pan ou panneau contre-maillé, bien que décrit par les anciens auteurs d’ouvrages sur la chasse, paroît aujourd’hui à peu près abandonné pour le panneau simple, grand ou petit, qui est plus commode à tendre, moins lourd à porter, et qui rend le même service. Je vais donc m’attacher à donner l’idée la plus exacte possible de celui-ci, et en faire connoître la fabrication, selon les procédés de M. Clavaux, à qui, je ne saurois trop le répéter, la partie de chasse de cet Ouvrage doit une foule de documens précieux.

Le grand panneau simple est une nappe ou pièce de filet d’une longueur arbitraire et indéterminée, et haute d’environ quatre pieds. Le fil dont il est composé est plus ou moins fort, selon l’espèce d’animaux pour lesquels on veut tendre. Celui qu’on destine aux lapins est fait d’un fil retors en trois brins, de la grosseur des ficelles ordinaires, telles que celles, par exemple, qui attachent les tabacs, ou celles qui servent communément dans les cuisines. Il faut aussi faire attention à ne pas trop tordre l’assemblage des trois brins, parce qu’un fil trop retors rendra le filet dur et peu obéissant aux mouvemens qui lui seroient imprimés ; de plus, ces sortes de filets étant souvent exposés à l’humidité, acquièrent déjà par là une tendance à tordre, qui, augmentée par un défaut semblable dans la confection du fil, rendroit la pièce de filet très-difficile à tendre sur le terrain. Le moule sur lequel on fabriquera le filet devra avoir quatorze lignes de diamètre. On fera une levure de dix-huit mailles qui rendront environ quatre pieds de large ; on poursuivra sur cette même largeur, sans décroître ni augmenter, jusqu’à ce que la pièce ait acquis la longueur qu’on s’est proposée. Cette longueur est suffisante à cinquante toises ; mais il faut remarquer que pour que le filet tendu obtienne ces cinquante toises, on doit le fabriquer sur soixante-quinze ; parce qu’on ne peut le tendre selon sa largeur, qui doit être de quatre pieds, qu’en lui faisant subir une diminution dans le sens de sa longueur, et parce qu’encore le filet devant bourser et faire la poche, a besoin d’être monté lâche pour présenter au gibier une ampleur dans laquelle il puisse s’empêtrer.

La toile achevée selon ces proportions, on la montera, c’est-à dire qu’on passera dans chacune des deux lisières inférieure et supérieure, un maître ou cordonnet gros comme une très-forte plume à écrire, long de cinquante toises, et peu câblé pour qu’il se torde moins à l’humidité, d’après ce qui vient d’être dit un peu plus haut. Outre les cinquante toises que doit avoir chaque maître pour déterminer la tendue du filet, il conviendra de laisser à chacun deux toises de corde de plus, pour servir à faire des boucles, ou attacher le filet à ses deux bouts. Telles sont les proportions commodes d’un panneau pour lapins. Rien n’empêche, d’ailleurs, de l’allonger tant qu’on voudra ; mais plus il sera long, plus il acquerra de poids, et plus il deviendra difficile à tendre, manier, et porter.

L’on chasse au panneau toute l’année : mais les saisons où cette chasse est plus fructueuse sont sans contredit l’automne et l’hiver, parce qu’alors le gibier se contente de l’abri qu’il trouve dans les feuilles tombées des arbres, et se terre bien moins que dans les autres saisons, et principalement dans l’été, où le lapin cherche au fond des terriers un asile contre les grandes chaleurs.

Il faut encore, pour panneauter avec succès, se munir de quatre ou six pièces de panneaux, et rassembler un assez grand nombre de chasseurs.

Ces premières dispositions arrêtées, on se rend au bois, et l’on s’y munit, pendant une halte faite à ce dessein, de plusieurs bottes ou paquets de baguettes grosses comme deux doigts ou dix lignes environ de diamètre, hautes de quarante-deux pouces, et aiguisées par un bout pour entrer plus aisément dans la terre où l’on doit les piquer. Il faut seize à dix-sept de ces piquets pour tendre une pièce de pan de cinquante toises sur le terrain, parce que chaque baguette se place à environ dix-huit pieds de distance de la précédente. Les chasseurs munis de cette dernière partie de leur attirail, avancent à l’endroit qu’ils ont déterminé, et étendent les panneaux. On commence par arrêter à quelque arbre ou pieu les deux extrémités du maître ou cordonnet qui se prolongent, comme on l’a vu plus haut, à chaque bout de pan, et sortent des deux lisières inférieure et supérieure du filet. On forme cette attache assez près de terre pour que le filet, abandonné à lui-même, tende à tomber sur le terrain, et l’on développe le reste de la toile pour l’attacher de même à son autre extrémité. Le développement des panneaux fait ordinairement la lisière de quelque chemin ou sentier qui coupe le bois : quelquefois, selon les localités ou l’intention du chasseur, il forme une enceinte demi-circulaire, ou se replie en ailes comme les côtés d’un carré. Pour tenir le filet tendu en forme de haie ou de muraille, on se sert des piquets indiqués ci-dessus ; on les enfonce devant le filet, à la distance, ainsi que je l’ai dit, de dix-huit pieds l’un de l’autre, et en les inclinant un peu vers le côté où se doit faire la battue et par où le gibier doit venir. On relève à fur et à mesure, sur chaque piquet enfoncé, le maître qui borde la lisière supérieure du pan, et on l’engage légèrement sur la tête de ce piquet. En continuant cette opération tout le long du chemin, on sent qu’une partie de bois se trouve fermée comme par une haie dans laquelle doit donner le gibier. C’est en se jetant contre cet obstacle qu’il doit enlever la lisière supérieure du pan de dessus le piquet qui la tient élevée ; par là, cette lisière retombant sur la bête, l’enveloppe, et donne au chasseur la facilité de l’y saisir. On voit d’après cela qu’il faut que le maître ne soit arrêté sur chaque piquet que de manière à céder à la première impulsion. Une autre précaution à prendre pour le placement des toiles et l’inclinaison des piquets, est d’observer le vent et de disposer sa chasse de manière qu’il donne dans le nez du gibier, lorsqu’il marchera vers les panneaux, et que par conséquent, les classeurs qui l’y poussent cherchent à tourner leur proie tout à fait en dessous du vent.

Tout cela bien observé, les chasseurs se séparent en deux bandes. Les batteurs ou traqueurs, s’ils ne sont toutefois restés en arrière, partent d’un bout des panneaux, ou mieux encore des deux bouts de l’enceinte, et descendant le long du terrain qu’ils se proposent d’embrasser, ils se réunissent à un point déterminé, où, faisant volte-face, et marchant sur une grande ligne, dont il est bon que le centre reste un peu en arrière pour faire la courbe, ils avancent vers les panneaux, faisant grand bruit, battant les buissons avec des bâtons, et remuant les feuilles sur leurs passages. Les autres chasseurs, ainsi que les curieux, restent pendant ce temps derrière les filets et se placent de manière qu’au moins une personne se trouve au tiers de la longueur de chaque pan. Autant les traqueurs doivent faire de bruit et s’agiter, autant les observateurs doivent être silencieux et attentifs à ce qui se passe sur la partie de filet que chacun doit inspecter. Il ne faut ni se montrer ni parler mal à propos ; en un mot, tous leurs mouvemens doivent être commandés par quelque nécessité. Dès qu’une bête donne dans le panneau, celui dans le domaine duquel elle passe doit être diligent à aller s’en saisir, tant pour qu’en se débattant elle ne rompe pas le filet, que pour le retendre. Quand le gibier est abondant et que la chasse a du succès, il est plus convenable d’assommer la bête dans le filet que de l’en tirer vivante. Pour cela, on est armé d’un bâton à masse ou à crosse, destiné pour cet usage, et dont il est essentiel de se pourvoir.

C’est sur-tout lorsque les traqueurs commencent à approcher, que les assommeurs doivent être plus alertes et plus vigilans ; c’est en effet le moment où il est probable qu’il y a plus de gibier de rabattu, et qu’il va donner en troupes dans les panneaux ; et si alors on ne l’y assommoit pas, il s’en débarrasseroit beaucoup, outre que les efforts réunis de plusieurs de ces animaux suffiroient pour rompre le filet. Un chien est inutile à cette chasse, quand elle est faite avec tous les moyens que je viens d’indiquer ; il y seroit même plutôt nuisible. Quand on a bien battu un terrain, il faut rester quelque temps sans y reparoître, autrement on courroit risque de perdre son temps et ses peines. Les jours de brouillard sont assez favorables à cette chasse ; dans les temps ordinaires, l’heure qui lui convient le mieux est avant le lever du soleil.

Si l’on veut panneauter dans l’été, il faut choisir une place où abondent les terriers, et l’enceindre de panneaux. On bouche de pierres ou de ramées les trous qu’on ne peut enclore. Cette opération doit se faire au moment où le lapin est ordinairement dehors. Tout étant disposé, on rabat tout autour des panneaux, et en prenant une bonne distance. Le lapin fuit vers ses terriers, mais le filet fatal l’enveloppe à son passage. Quelques auteurs conseillent de se servir dans ce cas d’un basset bien dressé pour rabattre le gibier.

Le panneau à lièvres ne diffère que par quelques dimensions du panneau à lapins. La longueur est la même ; mais la hauteur est plus grande, parce que la maille de la levure a plus d’étendue. On se sert pour ce panneau d’un moule de seize à dix-sept lignes ; on fait de même dix-huit mailles à la largeur, ce qui donne pour cette dimension une hauteur de cinq pieds et demi. Le fil avec lequel on lace doit être d’un quart plus fort que celui qui sert dans le cas précédent.

Comme le lièvre se tient plus communément en plaine, et ne va guères au bois que pour y chercher le soir une nourriture fraîche, ce qu’il fait sur-tout lorsqu’il est voisin des jeunes bois, les chasseurs qui seront en état de saisir cette circonstance, pourront panneauter pour lièvres avec fruit, en observant d’ailleurs les précautions indiquées dans la chasse précédente, avec la seule différence qu’il ne faudra pas tendre en plein bois, mais seulement sur la lisière. L’heure de tendre est avant le soleil couché. On exclut aussi les chiens de cette chasse. Quand le lièvre donne au panneau, il faut nécessairement l’y assommer : on risqueroit, en le prenant, de recevoir des morsures très-dangereuses ; de plus, comme le lièvre se réunit communément en troupes pour aller au bois, quand plusieurs tombent à la fois sur le filet, si on ne les y tuoit pas, leur force leur donneroit bientôt les moyens de se débarrasser en coupant et déchirant les mailles. D’ailleurs on a vu souvent ceux de ces animaux qui ne sont point pris, accourir au secours des autres et leur aider, par un instinct admirable, à se débarrasser ; il faut donc que les chasseurs s’arment contre cet instinct, et qu’ils soient très-attentifs et très-prestes à courir à la moindre secousse qu’ils aperçoivent dans les toiles. Il faut observer aussi que dans cette chasse le poste des tueurs est sur le côté du filet, où ils doivent se réunir tranquilles et cachés. Lorsqu’on a manqué le passage du soir qui se fait de la plaine au bois, on peut panneauter par celui du matin, qui est l’inverse, c’est-à-dire du bois à la plaine. L’on doit sentir que dans ce cas, il faut incliner les filets et les piquets vers le bois, en sens contraire de ce qu’on devra faire dans le cas précédent, le reste de la chasse n’offrant aucune différence.

Ces chasses demandent, comme on vient de le voir, un certain étalage, et ne conviennent qu’à de gros propriétaires ; mais l’habitant de la campagne se sert aussi d’un plus petit panneau dont l’usage peut être assez avantageux quand le chasseur est intelligent et que son canton est giboyeux. Ces panneaux, qui n’emploient qu’un homme seul ou deux au plus, n’ont qu’environ trois toises de longueur ; du reste, ils doivent être conformes à la description que je viens de donner des précédens, pour la matière et la fabrication. Cependant on voit dans d’anciens auteurs qu’on employoit, pour cette manière de tendre, les panneaux contre-maillés, ou à trois nappes. Cette différence n’en apportant aucune dans la manière de préparer le piège, je ne m’y arrêterai pas plus long-temps, et je vais indiquer de suite comment il faut chasser avec le petit panneau, soit qu’il soit simple, soit qu’on l’ait contre-maillé.

On le tend dans le bois par le travers d’un chemin ou à l’entrée. Il faut avoir bien observé les passages du gibier et ses habitudes. Si l’on chasse un jour où le vent soit foible ou nul, on piquera quatre baguettes par le travers du chemin où l’on attend son gibier, en les inclinant non pas cette fois vers le côté par où il vient, mais en sens opposé, c’est-à-dire du même côté qu’il va. S’il souffle un peu de vent, et qu’on ne puisse pas le prendre de côté, il faudra alors incliner ses piquets selon la direction du vent, comme si c’étoit son action qui les tînt penchés. La tête de ces piquets formera une petite fourche, et présentera à peu près la forme d’une béquille. C’est sur cette sorte de branche qu’on engagera bien légèrement la lisière supérieure du panneau, laissant pendre l’inférieure jusqu’à terre. On sent que le filet, étant posé du même côté que les piquets s’inclinent, il sera enlevé très-aisément par tout animal qui se jettera dedans, et qui s’y empêtrera en courant. Ce même arrangement doit faire sentir qu’on ne peut tendre par un vent un peu fort, parce qu’il feroit tomber le filet. Lorsqu’on l’a préparé et convenablement élevé sur ses piquets, on s’écarte, non en traversant le chemin devant le filet, mais en longeant par-derrière ou par le côté, et l’on gagne quelque buisson où l’on puisse se cacher, et d’où l’on voie sur le chemin. Lorsque le gibier s’y engage, il faut attendre qu’il ait dépassé de plusieurs pas la niche que l’on s’est choisie ; puis, venant doucement passer derrière, on jette un cri ou l’on frappe des mains, pour le précipiter dans le panneau, où l’on court le saisir. On peut retendre à cette chasse, et rester plusieurs heures dans la même passée. À cette manière de panneauter, on est souvent contrarié par le vent, qu’il faut prendre au moins de côté, si l’on ne peut pas espérer que le gibier vienne dans sa direction.

Voici une autre méthode qui est plus indépendante de l’état de l’air : Il faut passer les dernières mailles des lisières inférieure et supérieure du pan ou panneau, sur deux cordonnets chacun d’une ou de deux toises plus longs que le panneau. Les mailles ne devront point être arrêtées sur ce cordonnet qu’on prendra gros comme une plume à écrire ; mais elles couleront de manière que tout le filet puisse se rassembler et se froncer comme un rideau sur sa tringle. Le pan ainsi préparé, on attachera à des arbres ou à des pieux, les deux bouts du maître à environ un pied et demi de terre. Ce nœud réunira ensemble les deux bouts d’un côté ; l’on opérera de même de l’autre côté du chemin et à l’autre extrémité du pan. On étend ensuite chaque lisière du filet le long des deux cordonnets qui le bordent ; cette première opération le dispose comme il doit être selon sa longueur. Reste à le tendre en largeur de manière à ce qu’il fasse haie par le travers du chemin. Pour cela, on a deux baguettes d’environ quatre pieds de haut et de dix à douze lignes de diamètre ; posant l’une de ces baguettes sur le bout de la lisière inférieure du pan, et sur le cordonnet qui l’enfile, on lui fait toucher terre ; de l’autre main, on écarte le second cordonnet qui passe par la lisière supérieure, et on l’engage sur le bout supérieur du piquet. On doit sentir que ce bâton, ainsi placé, et qui ne doit pas être flexible, tient les deux cordes qui tordent le filet écarté, et ouvre celui-ci dans toute sa largeur. Le second bâton se place de la même manière à l’autre extrémité du pan, qui par là est ouvert sur sa largeur et barre le chemin. Pour exécuter cette seconde tension, il ne faut pas que les deux cordonnets, qui vont d’un pieu à l’autre, aient été attachés trop roide, puisqu’alors on ne pourroit les écarter l’un de l’autre, ni par conséquent déployer le panneau selon sa largeur ou hauteur. De plus, si ces deux cordes étoient trop roidies, elles serreroient les bâtons qui les séparent de manière à ce que ceux-ci ne se dégageroient qu’avec effort. Il faut donc que leur tension soit combinée de manière à ce que le serrement opère sur les extrémités des bâtons soit très-foible, et permette à ceux-ci de se dégager au moindre effort. Le piège étant en cet état, on se place pour observer le gibier, comme je l’ai dit pour le cas précédent, et lorsqu’un lapin ou un lièvre tombe dans ce panneau, il s’y embarrasse plus sûrement encore que dans l’autre, puisque dès que les bâtons qui tiennent le filet ouvert sont dégagés, pour peu que l’animal avance, il fronce sur lui-même ce filet qui glisse sur les deux cordons de traverse, lesquels d’ailleurs se rapprochent, n’étant plus tenus écartés par les piquets.

Si à cette chasse on n’avoit point de cachette commode sur le chemin où l’on doit se poster, il faudroit nécessairement monter sur quelque arbre voisin, d’où l’on pourroit jeter quelque chose vers l’animal qu’on voudroit faire fuir vers le panneau : cette dernière manière de le tendre fait agir ce filet à peu près comme la pochette dont il a été parlé à l’article Lapin.

Les panneaux pour de plus grosses bêtes, telles que le renard et le loup, doivent être beaucoup plus forts de mailles, et plus hauts que ceux précédemment décrits. Dans cette espèce de chasse l’on doit être armé d’épieux. (S.)