Cours d’agriculture (Rozier)/CYMBALAIRE
CYMBALAIRE (V. Pl. 18, p. 615) M. Tournefort la place dans la quatrième section de la troisième classe qui comprend les herbes à fleur d’une seule pièce irrégulière, terminée par un mufle à deux mâchoires, & il l’appelle cymbalaria. M. von Linné la nomme anthirrinum cymbalaria, & la classe dans la didynamie angiospermie.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/04/Rozier_-_Cours_d%E2%80%99agriculture%2C_tome_3%2C_pl._18_cymbalaire.png/360px-Rozier_-_Cours_d%E2%80%99agriculture%2C_tome_3%2C_pl._18_cymbalaire.png)
Fleur, faite en mufle à deux lèvres. Elle est vue de profil en B, sa lèvre supérieure est représentée en C, & sa lèvre inférieure en D, toutes deux de couleur légèrement violette. On voit en G le calice & le pistil.
Fruit, divisé en deux capsules ou loges E, remplies de petites semences F, plates, sphériques, bordées d’une très-petite aile.
Feuilles, presque rondes, divisées en cinq lobes aigus.
Racine A, prodigieusement fibreuse.
Port. Les tiges très-multipliées rampent, si elles poussent sur terre, & retombent lorsque la racine végète dans les gerçures des murs ; les feuilles soutenues par de longs pétioles ; les fleurs naissent de leurs aisselles.
Lieu, les vieux murs, les rochers.
Propriétés. On regarde cette plante comme astringente.