Correspondance de Voltaire/1771/Lettre 8404

Correspondance de Voltaire/1771
Correspondance : année 1771GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 47 (p. 542).
8404. — À GUSTAVE III.
12 novembre.

Sire, c’est avec ces larmes qu’arrachent l’attendrissement et l’admiration que j’ai lu l’éloge du roi votre père, composé par Votre Majesté. L’Europe prononce le vôtre ; permettez à un étranger de joindre sa voix à toutes celles qui font mille vœux pour vous. Si je ne suis pas né votre sujet, je le suis par le cœur, et les sentiments de ce cœur que vous avez pénétré sont l’excuse de la liberté que je prends.

Je suis avec le plus profond respect, sire, de Votre Majesté, etc.