Correspondance de Voltaire/1770/Lettre 8130

Correspondance : année 1770GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 47 (p. 291).
8130. — À M. HENNIN.
À Ferney, 19 décembre.

Il n’est point dit dans l’édit[1] que le parlement rendra compte au chancelier.

Le parlement n’a point envoyé de démission.

Il n’est pas du tout sûr que nous ayons la guerre.

Il est encore moins sûr que nous soyons payés.

Je regrette bien cette pauvre Mme Gaussen[2] ; je la suivrai bientôt, et vivat !

  1. Du 27 novembre 1770, sur lequel le parlement fit des représentations au roi le 3 décembre.
  2. Dame genevoise qui venait de mourir, et qu’il ne faut pas confondre avec l’actrice Gaussin ou Gaussem, morte en 1767.