Correspondance de Voltaire/1770/Lettre 7888
7888. — À M. CHRISTIN[1].
21 mai.
Mon cher petit philosophe saura que M. le duc de Praslin, l’un des juges, a été très-content du mémoire[2], et qu’il est disposé comme nous désirons qu’il le soit. Nous avons tout lieu d’espérer que les autres juges penseront de même. Tous ceux qui ont lu ce factum ont la même indignation que nous contre les chanoines. Toutes les vraisemblances sont que mon cher petit philosophe gagnera sa cause et sera regardé comme le défenseur de la liberté publique. On lui fait mille tendres compliments.