Correspondance de Voltaire/1768/Lettre 7379

7379. — À M. LE COMTE D’ARGENTAL[1].
4 novembre.

Le vieux solitaire malade s’égaye quelquefois tant qu’il peut, et il voudrait amuser au moins quelques moments la juste douleur de M. le duc de Praslin. Il envoie à son cher ange tous les rogatons qu’il peut découvrir. Le possédé est assez exorcisé pour faire tout ce qu’on voudra, pourvu qu’il le puisse.

J’ai envoyé à M. le duc de Praslin, par la poste, les deux Siècles[2] : en quatre volumes : il y en a un pour mon divin ange à la chambre syndicale de Paris.

Je le prie de présenter mon respect et mon extrême sensibilité a M. le duc de Praslin

  1. Éditeurs de Cayrol et François.
  2. Le Siècle de Louis XIV et le Précis du siècle de Louis XV.