Correspondance de Voltaire/1768/Lettre 7125

Correspondance : année 1768GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 45 (p. 481).
7125. — À M. DAMILAVILLE.
8 janvier.

Mon cher ami, je n’ai point vu la facétie de la Sorbonne[1], et me soucie fort peu de voir cette platitude ; mais j’ai lu l’arrêt du conseil contre le parlement, et la vengeance de M. Chardon, de laquelle j’ai été fort édifié. Pourvu que ces tracasseries parlementaires ne nuisent point aux Sirven, je suis content.

Le froid est excessif. Mes paroles sont gelées, et la main de celui qui écrit est transie.

Je suppose que M. d’Alembert a reçu la lettre d’Italie que j’ai fait chercher à Genève. Voulez-vous bien avoir la bonté d’envoyer l’incluse à M. de La Harpe[2], rue du Battoir ?

Portez-vous bien, et quand vous serez à la tête des vingtièmes, écrasez l’inf…

  1. La censure de Bélisaire : voyez lettre 7097.
  2. Elle manque.