Correspondance de Voltaire/1763/Lettre 5301
5301. — À M. DAMILAVILLE.
27 mai.
On m’apprend, mon cher frère, que nous pouvons recevoir dans les pays étrangers des imprimés de Paris, mais que nous ne pouvons pas y en envoyer dans votre ville. Je crains fort que vous n’ayez pas reçu l’Olympie que je vous ai expédiée ; je prends le parti d’adresser à M. Janel une Olympie pour vous ; j’ose me flatter qu’elle arrivera à bon port, et que M. Janel ne se servira des prérogatives que lui donne sa place que pour favoriser un commerce aussi innocent que le nôtre. Eh bien donc ! y aura-t-il un lit de justice, comme on le dit ? Il me semble que le ministère mérite la confiance du public plus que des remontrances[1].
J’embrasse tous les frères ; frère Thieriot ne m’écrit plus. Écr. l’inf…
- ↑ Le parlement en préparait sur les nouveaux édits financiers ; voyez page 472.