Correspondance de Voltaire/1761/Lettre 4517

Correspondance : année 1761
Garnier (Œuvres complètes de Voltaire, tome 41p. 260-261).

4517. — À M. FABRY[1].
9 avril 1761, à Ferney.

Monsieur, je ne peux plus me plaindre de la fermière en question, puisque vous la protégez. C’est la faute de La Croix de n’avoir pas acquitté les droits de ses planches, et tout cela n’est qu’un malentendu.

On rendrait sans doute, monsieur, un grand service au pays en faisant saigner tous les marais. Je ne doute pas que tous les particuliers ne concourent à donner, chacun sur leur terrain, l’écoulement nécessaire aux eaux. Ceux qui refuseraient ce service y seront sans doute forcés.

M. Vaillet vous a parlé, monsieur, d’un règlement pour les taupes, que vous avez paru approuver ; je le crois très-utile, et je pense que ce sera une nouvelle obligation que vous aura cette petite province.

J’ai l’honneur d’être, avec tous les sentiments que vous me connaissez, monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur.

  1. Éditeurs, Bavoux et François.