Correspondance de Voltaire/1760/Lettre 4234

Correspondance de Voltaire/1760
Correspondance : année 1760GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 40 (p. 517-518).

4234. — À MADAME D’ÉPINAI.
20 auguste ; août est trop barbare.

Adorable philosophe, vous saurez que le roi Stanislas m’a envoyé son ouvrage, ou plutôt celui de frère Menoux, intitulé l’Incrédulité combattue par le simple bon sens. Voici ma réponse. Si vous la trouvez sage, si elle ne vous paraît pas maladroite, si vous la trouvez utile à la bonne cause, vous avez des secrétaires.

J’ai lu le Discours imprimé à Athènes ; les Socrates n’en doivent pas être mécontents. Quelle est la bonne âme qui a rendu ce service au public ? L’ouvrage est plein d’érudition, d’honnêteté, d’esprit, et d’adresse.

Que les philosophes soient unis, et ils triompheront de tout.

Et qu’il entre, qu’il entre[1] !

Mille tendres obéissances à toute votre famille, et à tous vos amis.

  1. Que Diderot entre à l’Académie française.