Correspondance de Voltaire/1759/Lettre 3835

Correspondance de Voltaire/1759
Correspondance : année 1759GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 40 (p. 85).
3835. — À M. DUPONT,
avocat.
Aux Délices, 29 avril.

Il y a longtemps, mon cher Dupont, que j’ai mandé à M. le prince de Beaufremont le résultat des Goll ; il se pourra que sa réponse tardera un peu de temps ; le procès des Français et des Hanovriens attire un peu plus son attention que celui qui est entre vos mains. Les Français ont gagné un incident ; mais il y aura encore bien des chances à essuyer. Puissent les Goll finir les leurs ! j’espère que tout ira comme je le voulais. Ces petits succès m’arrivent rarement ; celui-ci me sera cher, s’il vous en revient quelques petits avantages. J’ai cette affaire à cœur uniquement pour vous ; c’est dans cette vue que j’avais écrit à Mme Goll avant que vous m’eussiez envoyé l’ultimatum de la négociation. Adieu : je voudrais m’entretenir avec vous plus longtemps, mais ma mauvaise santé et quelques affaires me rendent paresseux avec vous sans me rendre moins sensible. V.