Correspondance de Voltaire/1757/Lettre 3305
Correspondance de Voltaire/1757
3305. — À M. LEKAIN[1].
À Monrion, prés Lausanne, le 4 février.
Mon cher Lekain, ma recommandation, la recommandation d’un Suisse, n’est pas d’un grand poids ; cependant j’ai écrit[2] comme vous l’avez voulu.
Est-il vrai que, le lendemain de cet horrible assassinat, votre camarade Dubreuil reçut une lettre adressée à un autre Dubreuil, laquelle lettre contient ces mots : Fuyez, le coup est manqué ? Voilà des tragédies bien abominables. Je vous embrasse.
P. S. J’écris peu et tard ; mais c’est que je travaille et que je suis malade.