Correspondance de Voltaire/1755/Lettre 3016

Correspondance de Voltaire/1755
Correspondance : année 1755GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 38 (p. 465-466).

3016. — À M. LE COMTE D’ARGENSON.
Aux Délices, ou prétendues Délices, comme on dit
prétendus réformés, 12 septembre.

Les ministres n’ont guère le temps d’examiner les Magots de la Chine ; mais si le plus aimable de tous les ministres a le temps de voir, à Fontainebleau, la morale de Confucius, en cinq actes : si l’auteur chinois peut amuser une heure et demie celui qui, depuis quarante ans en çà, l’honore de ses bontés, il sera plus fier qu’un conquérant tartare.

Est-il permis de glisser dans ce paquet cinquante Magots pour le président Hénault ?