Correspondance de Voltaire/1755/Lettre 2959

Correspondance de Voltaire/1755
Correspondance : année 1755GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 38 (p. 414).

2959. — À M. DEVAUX.
Aux Délices. 26 juillet.

Mon très-cher Panpan, votre souvenir ajoute un nouvel agrément à la douceur de ma retraite. Je vous prie de remercier de ma part la très-bonne compagnie que vous dites ne m’avoir pas oublié. Si j’étais d’une assez bonne santé pour voyager encore, je sens que je ferais bien volontiers un tour en Lorraine ; mais je prendrais trop mal mon temps, lorsque vous en partez.

Je suis bien loin actuellement de songer à des comédies, mais faites-moi savoir le titre de la vôtre ; j’écrirai un petit mot à l’aréopage, et je tâcherai de vous faire avoir votre entrée[1] : trop heureux de vous procurer des plaisirs que je ne peux partager.

Je vous embrasse tendrement. V.

  1. Voyez plus bas la lettre 3022.