Correspondance de Voltaire/1755/Lettre 2851

Correspondance de Voltaire/1755
Correspondance : année 1755GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 38 (p. 321).

2851. — À M. TRONCHIN, DE LYON[1].
Prangins, 16 janvier 1755.

Je me meurs, monsieur, et je voudrais avoir au moins la consolation du voisinage de messieurs vos parents[2]. On m’a flatté d’une maison de campagne agréable auprès de Genêve[3]. Je ne prendrai ce parti qu’en cas qu’on sache et qu’on approuve que le malade est venu se mettre à portée de voir son médecin.

On nous avait mandé que Mandrin devenait un illustre brigand : mais cela ne se confirme pas : il n’y aura donc d’illustre brigand que sur mer.

  1. Revue suisse, 1855, page 275.
  2. L’un conseiller d’État, l’autre procureur général à Genève.
  3. Les Délices.