Correspondance de Voltaire/1753/Lettre 2508

Correspondance de Voltaire/1753
Correspondance : année 1753, Texte établi par Condorcet, GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 559-560).

2508. — À LEURS EXCELLENCES
messieurs du conseil suprême
de berne en suisse[1].
Berlin, 26 janvier 1753.

Très-puissants et très-magnifiques seigneurs, Vos Excellences excuseront sans doute l’ignorance d’un homme de lettres qui, étant malade à Potsdam, ne pouvait savoir quel titre on vous donnait, et qui savait seulement que la vertu est au-dessus des titres. Il se flattait de pouvoir venir faire une édition de ses ouvrages à Lausanne. Il voulait auparavant commencer par obtenir votre protection, en dédiant à Vos Excellences la dernière de ses pièces[2]. J’en demande encore la permission, et suis avec un profond respect, de Vos Excellences, très-puissants et très-magnifiques seigneurs, le très-humble et très-obéissant serviteur.


Voltaire.

  1. Même source que la lettre précédente.
  2. Rome sauvée, ou Catilina.