Correspondance de Voltaire/1752/Lettre 2323

Correspondance de Voltaire/1752
Correspondance : année 1752, Texte établi par Condorcet, GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 362).

2323. — À M. FORMEY.
Le 20 janvier.

Je vous souhaite toutes les commodités de la vie[1], et même


Le superflu, chose très-nécessaire[2],


pour en avoir dit tant de bien. Je vous envoie, mon cher philosophe, une farce[3] en revanche de votre belle pièce. La farce est un tant soit peu leibnitzienne, vraiment, Vale.

  1. Formey venait de lire, à l’Académie de Berlin, un discours sur l’Obligation de se procurer les commodités de la vie.
  2. Le Mondain, vers 22.
  3. Formey dit ne pas se rappeler ce que c’était que cette farce. C’est peut-être l’article sur les Œuvres de Maupertuis, que nous avons donné tome XXIII, page 535.