Correspondance de Voltaire/1750/Lettre 2054

Correspondance de Voltaire/1750
Correspondance : année 1750, Texte établi par Condorcet, GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 96).

2054. — À M. LE COMTE D’ARGENTAL[1].
Janvier 1750.

Divin ange, la tête me tourne. Je suis malade ; je n’en travaille pas moins, peut-être mieux, M. Dutertre[2] m’avait hier échauffé le sang ; vous me le calmez ; vous mettez du baume sur toutes les blessures. Vous êtes ma consolation, salus et vita mea. Vivat Mme d’Argental !

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.
  2. Notaire, collègue de Laleu, dont Voltaire parlera plus tard. (A. F.)