Correspondance de Voltaire/1750/Lettre 2047

Correspondance de Voltaire/1750
Correspondance : année 1750, Texte établi par Condorcet, GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 92).

2047. — À M. BERRYER[1],
lieutenant général de police.
Paris, 4 janvier.

Voici, monsieur, un petit factum d’un procès singulier. Je vous supplie de le lire, vous êtes assurément un juge compétent. Il y a dix ans que le procès dure : si vous trouvez mes raisons bonnes, je le gagnerai. Je vous demande aussi en grâce de trouver bon que Lemercier imprime ce plaidoyer. Je me suis présenté chez vous pour vous renouveler mon attachement, et j’y viendrais bien souvent si ma déplorable santé le permettait.

J’ai l’honneur d’être, avec le dévouement le plus respectueux, monsieur[2], etc.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.
  2. Dans un coin de la lettre, on lit de la main de M. Berryer : Renvoyé le factum, le 7 janvier 1750, à M. de Voltaire. (A. F.)