Correspondance de Voltaire/1749/Lettre 2037
Dear sir, I had the honour to see, but for too little a time, the worthy son of your great lord High Chancellor. He seems to me to be a gentleman of much wit, without any kind of affectation, learned, yet having a good taste and of a very amiable character.
I send you, my dear friend, the two first exemplaires of Sémiramis just come from the press. I have not sent one yet to cardinal Querini, to whom the work is dedicated. But I pray you to give one copy to your friend M. Yorke, who seems to me to be as good a judge of these matters as the whole sacred college of cardinals. Yours for ever[2].
- ↑ Éditeurs, de Cayrol et François.
- ↑ Traduction : Cher monsieur, j’ai eu l’honneur de voir, pendant trop peu de temps, le digne fils de votre lord chancelier. Il me semble être un homme de beaucoup d’esprit, sans aucune espèce d’affectation, savant, et pourtant plein de goût et d’un très-aimable caractère.
Je vous envoie, mon cher ami, les deux premiers exemplaires de Sémiramis qui sortent de la presse. Je n’en ai pas encore envoyé au cardinal Querini, à qui l’ouvrage est dédié. Mais je vous prie d’en donner un à votre ami M. Yorke, que je crois un aussi bon juge en ces matières que tout le sacré collège des cardinaux. À vous pour toujours.