Correspondance de Voltaire/1749/Lettre 2032
Correspondance de Voltaire/1749
Correspondance : année 1749, Texte établi par Condorcet, Garnier, , Œuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 77).
2032. — À M. L’ABBÉ D’OLIVET.
Ne crois pas m’échapper, consul que je dédaigne ;
Tyran par la parole, il faut finir ton règne.
Mon cher maître, ce tyran par la parole[1] est-il, ou une hardiesse heureuse, ou une témérité condamnable ? Mettez, s’il vous plaît, votre avis au bas de ce billet. V.
réponse de l’abbé d’olivet.
Je ne vois rien là qui ne soit très-grammatical. Je vous rends les papiers que vous m’avez confiés, et qui sûrement ne sont pas sortis de mes mains.
- ↑ Voyez le huitième alinéa de la lettre 2033, et aussi le premier alinéa de la lettre 2009. Les deux vers cités ici sont dans les variantes de Rome sauvée.