Correspondance de Voltaire/1745/Lettre 1776

Correspondance de Voltaire/1745
Correspondance : année 1745GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 36 (p. 407).

1776. — À M. DE LA REYNIÈRE[1].
17 novembre.

Le très-obligé et très-malade Voltaire, monsieur, vous demande deux grâces : la première est de vouloir bien munir de votre paraphe les quatre paquets ci-joints ; la seconde, que mon cuisinier puisse servir d’aide au vôtre pendant quelques jours. Ce n’est pas que je prétende faire aussi bonne chère que vous mais un cuisinier se rouille chez un malade qui n’a point d’écuelles lavées, et il faut protéger les beaux-arts.

Personne ne vous est attaché, monsieur, avec plus de reconnaissance que le malingre

Voltaire.
  1. Éditeurs, de Cayrol et François.