Correspondance de Voltaire/1745/Lettre 1712
Correspondance de Voltaire/1745
1712. — À M. DE CIDEVILLE.
Ce 12 avril.
Je suis si vain, mon charmant ami, que je veux que votre ouvrage soit parfait. Pardonnez à cet excès d’amour-propre, et à celui de ma tendre amitié pour vous,
Si quosdam egregio reprehendo in corpore nævos.
Soyez le juge de ma petite critique. Il me semble qu’en un quart d’heure vous pouvez donner la dernière main à ce petit ouvrage excellent en son genre, et qui éternisera l’amitié qui fait mon bonheur. V.