Correspondance de Voltaire/1739/Lettre 1106

Correspondance de Voltaire/1739
Correspondance : année 1739GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 35 (p. 220).

1106. — À M. L’ABBÉ MOUSSINOT[1].
Ce 14 (mars 1730).

J’attends, mon cher abbé, cette lettre de M. Deniau, de laquelle d’ailleurs je ne ferai point un usage public. Je vous fais toutes les mêmes prières que par ma dernière. J’arrête toute procédure : je crois que vous en avez averti M. Bégon, et je m’en remets uniquement à monsieur le chancelier. Mandez-moi ce que vous aurez fait avec Mme de Champbonin et mon neveu. Il faudrait tâcher d’avoir justice par monsieur le chancelier. Cela finirait tout, et me rendrait mon repos.

Je vous prie, mon cher ami, de m’envoyer les livres que vous m’avez promis.

Dites à Mme de Champbonin que si elle a besoin d’argent vous en avez à son service, tout pauvres que nous sommes.

Je vous embrasse bien tendrement.

Ordre donné sans doute à M. Bégon de tout suspendre.

Envoyez, je vous prie, sur-le-champ ce paquet à M. d’Argental.

  1. Édition Courtat.