Correspondance de Voltaire/1739/Lettre 1064

Correspondance de Voltaire/1739
Correspondance : année 1739GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 35 (p. 164).

1064. — À M. L’ABBÉ MOUSSINOT[1].
Ce lundi (7 ou 8 février 1739).

Mon cher abbé, je vous demande en grâce de faire en sorte que M. Bégon tienne toutes ses batteries prêtes, pour entamer les procédures.

Informez-vous de M. Pageau si, en me plaignant seulement du Mémoire, je pourrais obtenir qu’il fût brûlé.

Je vous embrasse tendrement.

Je vous recommande le désaveu des avocats. J’obéis à M. d’Argental ; mais, au nom de Dieu, que tout soit prêt pour assigner Chaubert. Écrivez à M. d’Argental pour savoir quel mal il y aurait à le mettre en cause, ce Chaubert seul.

Je prie monsieur votre frère de me chercher, et de m’envoyer la Déification d’Aristarchus, petit ouvrage joint au chef-d’œuvre d’un inconnu.

  1. Édition Courtat.