Correspondance de Voltaire/1738/Lettre 981

Correspondance de Voltaire/1738
Correspondance : année 1738GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 35 (p. 67-68).
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981. — À M. L’ABBÉ. MOUSSINOT[1].
Ce 10 au soir (décembre 1738).

Je vous réitère, mon cher abbé, toutes mes petites volontés très-détaillées dans mes précédentes.

J’y joins seulement une nouvelle prière : outre les trois cents louis que j’attends dans la caisse, il faudra me faire tenir une rescription de deux mille quatre cents livres. Il n’y a qu’à envoyer monsieur votre frère chez le receveur général de Champagne. Tout financier vous indiquera son nom et sa demeure. On lui donnera un sac de deux mille quatre cents livres, et il donnera une rescription de pareille somme sur les tailles de Joinville. Je vous serai très-obligé.

Je vous embrasse du meilleur de mon cœur

Faites presser Hébert, je vous prie.

  1. Édition Courtat.