Correspondance de Voltaire/1738/Lettre 827

Correspondance : année 1738GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 34 (p. 411).
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827. — À M. L’ABBÉ MOUSSINOT[1].
Ce (11 février 1738).

Je vous prie, mon cher ami, de joindre aux soins que vous prenez pour moi avec tant d’amitié, celui d’écrire à M. Tanevot, premier commis des finances à Versailles. Mandez-lui, s’il vous plaît, que, comme vous voulez bien faire pour moi par amitié ce que vous faites pour votre chapitre, vous vous souvenez que j’ai une pension dont vous n’avez depuis longtemps vu les ordonnances, et que vous n’avez pas oublié qu’il avait eu quelquefois la bonté de vous les envoyer. Je crois qu’il m’est dû deux ordonnances au moins. Au reste, parlez, mon cher ami, en votre nom : car, quand on parle pour son ami, on demande justice, et, si je parlais, j’aurais l’air de demander grâce.

Je me recommande à vos bontés pour les nouveaux Èléments, pour le temporel que j’attends des Villars, Richelieu, Brezé, d’Estaing, Goesbriant, comédie, verre même, machine pneumatique.

Je vous embrasse de tout mon cœur.

  1. Édition Courtat.