Correspondance de Voltaire/1738/Lettre 818

Correspondance : année 1738GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 34 (p. 392-393).
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818. — À M. THIEROT[1].
À Cirey, ce 22 janvier 1738.

Cette lettre et le paquet ci-joint ne vous arriveront que dans, sept ou huit jours, je vous l’adresse par un valet de chambre qui va à Paris. On fait venir la berline que je comptais qui vous amènerait avec mes nièces ; mais nous ne manquerons pas de voitures : il sera plus aisé d’avoir des berlines que le consentement de M. et de Mme  de La Popelinière.

Qu’est-ce qu’une Métromanie du maniaque Piron ? On dit que l’aventure de ce Maillard déguisé en Lavigne en fait le nœud ; j’ai peur que cela ne soit point plaisant.

Adieu, mon cher ami, portez-vous bien ; écrivez-moi quelquefois. Je n’ai pas le temps d’écrire à Berger, parce qu’on part dans la minute. Je vous prie de lui faire mes excuses et de l’assurer de ma tendre amitié,

  1. Éditeurs, Bavoux et François (App. 1865.). Nous supprimons un premier paragraphe, qui se trouve dans une lettre du mois de juillet suivant.