Correspondance de Voltaire/1737/Lettre 783

Correspondance : année 1737GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 34 (p. 336).
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783. — À M. L’ABBÉ MOUSSINOT[1].
28 (octobre 1737).

Je vous prie, mon très-cher abbé, d’envoyer sur-le-champ ce billet chez Prault, et de vouloir bien me renvoyer la réponse au bas du même billet.

Si vous voyez d’Arnaud, je vous prie de lui dire que ma santé ne me permet d’écrire à personne, mais que je l’aime beaucoup ; vous me ferez plaisir de le voir quelquefois ; retenez-le à dîner chez M. Dubreuil : je payerai les poulardes bien volontiers. Éprouvez son esprit et sa probité, afin que je puisse le placer.

Je n’ai point reçu de nouvelles de M. d’Argental.

Je vous prie de faire très-joliment relier une Henriade, dans un tome séparé, et une Alzire avec une Zaïre, dans un autre tome, et, quand cela sera fait, je vous prie de les envoyer.

J’attends toujours les livres que monsieur votre frère doit m’envoyer. Peut-être sont-ils dans la caisse qui arrivera aujourd’hui de Paris, et qui contient la cheminée de marbre.

Je me réfère aux articles de mes dernières lettres.

Je vous embrasse de tout mon cœur.

  1. Édition Courtat.