Correspondance de Voltaire/1737/Lettre 744

Correspondance : année 1737GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 34 (p. 253-254).
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744. — À M. L’ABBÉ MOUSSINOT[1].
(Du 7 ou 8 mai 1737.)

Après de nouvelles réflexions, je suis d’avis que vous ne vous pressiez point avec M. Michel. Les circonstances présentes pourront me faire prendre d’autres arrangements.

Vous vous moquez, mon cher ami, de me dire ce que vaut votre cachet et d’où il vient ; passez-le en ligne de compte pour dix louis : je vous remercie bien de m’avoir procuré le plaisir d’en faire une galanterie qui a été très-bien reçue.

Il faut que vous parliez à madame votre sœur, ou que je lui écrive.

J’attends des nouvelles de monsieur votre frère, touchant les choses que je lui ai mandées.

Je vous embrasse tendrement.

Note écrite sur la lettre manuscrite :

Ce fragment s’est ainsi trouvé dans le paquet remis à M. Van Praet. Il est évident que l’abbé Moussinot lui-même, ou l’abbé Duvernet avait retranché quelque chose de cette lettre, dont nous croyons avoir coté ci-dessus la véritable date.

  1. Ibid.