Correspondance de Voltaire/1735/Lettre 505

Correspondance de Voltaire/1735
Correspondance : année 1735GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 33 (p. 526).
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505 – Á M. ***[1].

Vous savez, monsieur, quel bruit ont fait des gens peu philosophes au sujet d’une tragédie un peu philosophique. Je vous supplie d’ordonner que l’abbé Desfontaines ne verse point ses poisons sur cette blessure. Je ne serai pas le seul qui vous aurai obligation. Je me flatte encore que M. de Moncrif, chargé de l’édition de Rousseau, voudra bien se souvenir que je suis son ami, et que je vous suis tendrement attaché depuis longtemps ? Oserai-je encore vous supplier de l’aider à s’en souvenir ? Vous connaissez le tendre et respectueux dévouement de V.

  1. Editeurs, de Cayrol et François.