Correspondance de Voltaire/1735/Lettre 483
Correspondance de Voltaire/1735
483 – Á M. L’ABBÉ ASSELIN[1].
24 mai 1735
Que devient Jules César, monsieur ? Je vous réitère mes remerciements de l’honneur que vous voulez bien lui faire, et mes prières d’empêcher qu’on n’en prenne copie et que l’ouvrage ne devienne public. Oserai-je m’adresser à vous pour vous supplier de vouloir bien me donner quelque espèce de domestique, moitié valet de chambre, moitié copiste, quelque amanuensis ? Vous êtes dans le pays où l’on trouve de ces espèces. Cela me serait fort utile à la campagne, où je compte passer une année ; et je vous aurais une extrême obligation.
Je suis, avec toute l’estime et tout l’attachement possibles, votre très-humble et très-obéissant serviteur.
- ↑ Éditeurs, de Cayrol et François.