Correspondance de Voltaire/1732/Lettre 248
Correspondance de Voltaire/1732
248. — À M. DE MONCRIF[1].
Ce vendredi 1732.
La princesse Ériphyle[2] est si charmée de la bonté qu’a un prince de France de lui donner sa loge qu’elle ne peut différer d’user de cette permission. Elle vous demande donc cette loge pour aujourd’hui vendredi ou pour dimanche. Ayez la bonté, mon cher monsieur, de faire sur cela ce que vous jugerez convenable pour faire plaisir à quelqu’un qui vous en a tant fait.
Vous savez que ma malheureuse santé ne me permet pas de sortir les matins ; sans cela je vous apporterais sa requête et la mienne.