Correspondance de Voltaire/1729/Lettre 195

Correspondance de Voltaire/1729
Correspondance : année 1729GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 33 (p. 194-195).
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195. — À M. THIERIOT[1].

Paris, 12 août 1729.

Continuez dans vos belles résolutions, et n’oubliez pas les mémoires de M. des Alleurs ; assurez Timon[2] de mon goût pour lui ; j’irai quelque jour dîner chez lui, si ma misanthropie convient à la sienne. Je ne puis sitôt aller chez Mlle Lecouvreur ; les papiers que je devais montrer au comte de Saxe sont encore chez l’ambassadeur de Suède.

Adieu. Voici la première prose que j’ai écrite depuis huit jours, les alexandrins me gagnent. Adieu, mon ami.

Mandez-moi s’il est bien vrai que Bonneval soit musulman. J’ai mes raisons, parce que j’écris demain à Constantinople, où j’ai plus d’amis qu’ici, car j’y en ai deux, et ici qu’un, qui est vous ; mais vous valez deux Turcs en amitié. Adieu.

  1. Pièces inédites, 1820.
  2. M. de Nocé.